Une vue des maisons livrées dans le cadre du projet.
À la suite de l'incarcération de Jean Rémy Yama à la prison centrale de Libreville, pour escroquerie présumée envers ses collègues enseignants, les membres de la société immobilière Serpentin.SA dont Jean Rémy Yama en est le gérant, ont tenu à lever les équivoques et apporter toutes les précisions nécessaires relatives à ce dossier qui fait la UNE des médias. Avec la presse, le lundi 28 mars dernier, au siège de la société, les enseignants et les membres de la société civile gabonaise ont initié une visite guidée sur le site des logements.
«À travers cette tournée nous avons voulu éclairer les gabonais sur ce qui se dit au sujet des logements construits par la société immobilière Serpentin. Nous disons et nous répétons que Jean Rémy Yama n'a rien détourné. Les maisons sont là sur le lot de Serpentin. C'est une honte pour le gouvernement gabonais de s'attaquer à un compatriote intègre comme Jean Rémy Yama. Nous demandons au procureur de la République d'arrêter ces méthodes arbitraires », a dénoncé Alain Pendy, secrétaire général de Dynamique Unitaire, la centrale syndicale dont Jean Rémy Yama en est le président.
Le site couvre une superficie de 37 hectares. Sur celui-ci, on a pu constater l'évolution des travaux du chantier, exécutés à plus de 60% pour le moment. Mieux, certains logements déjà finis ont pu être livrés clés à la main et sont actuellement habités par chacun des enseignants propriétaires. D'autres maisons en chantier attendent pour la plupart d'être achevées et être par la suite livrées aux ayants droit. C'est le cas pour le logement R+1 de Patrick Lekogo et celui de Touré, deux enseignants qui ont respectivement procédé au versement de 40 millions et de 3 millions auprès de la société immobilière Serpentin chargée du projet. Ces deux enseignants font partie des personnes ayant traduit Jean Rémy Yama en justice, pour escroquerie et abus de confiance. Une manœuvre qui selon certains responsables de la société Serpentin, serait un procès politique, un véritable complot qui vise à nuire au gérant de la SCI SERPENTIN, par ailleurs président de Dynamique Unitaire.
«Nous sommes là pour rétablir la vérité contre le mensonge. Monsieur Yama a fait sa part en temps que citoyen. Il a fait en sorte que les enseignants chercheurs aient des logements décents au lieu d'avoir les cagibis que le gouvernement vend aux gabonais à des prix faramineux. Nous demandons simplement la libération de Jean Rémy Yama et d'arrêter cette tentative de radiation, elle ne se justifie pas. D'ailleurs en tant que gérant de la SCI Serpentin, Jean Rémy Yama n'est pas poursuivable. Sinon poursuivez toute la base», a indiqué Pulchérie Mateya, la présidente du syndicat national du personnel des Douanes et en outre trésorière de Dynamique Unitaire.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires
