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Journée internationale de l'aviation civile: «Il faut former pour laisser une image positive»

IMG Le commandant Jean Jacques Assoumou

Chaque année dans le monde, le 7 décembre marque la journée internationale de l'aviation civile. Célébrée par l'Organisation de l'aviation civile internationale depuis le 7 décembre 1994 à l'occasion du 50e anniversaire de la Convention relative à l'aviation civile internationale puis proclamée par l'Assemblée générale des Nations Unies le 7 décembre 1996. Au Gabon, la commémoration de cette journée  passe aussi par la sensibilisation et la formation des jeunes aux métiers de l'aviation

 

Par Wilfrid Kombe Nziengui

 

Pour les cadres et techniciens de l'aviation civile gabonaise, dont le commandant et pilotes de ligne Jean Jacques Assoumou, l'heure est   à l'utilisation des canaux pour sensibiliser aux métiers de l'aviation civile surtout à l'endroit des jeunes Gabonais aspirant aux métiers de l'aviation: «Cette journée a pour but de sensibiliser l'opinion sur l'importance de l'aviation civile internationale pour le développement socioéconomique des pays. Elle vise aussi à mieux faire connaître le rôle unique de l'OACI qui soutient la coopération des États et leur prête assistance en vue d'établir un réseau de transport rapide du service de toute l'unanimité [...] La sensibilisation va aussi à l'endroit de ces générations qui nous observent, tous ces jeunes frères qui souhaitent un jour faire comme nous les aînés. Le DG d'entreprise que je suis reste tout aussi proche de cette réalité. Il faut former pour laisser une image positive».

 

Profitant de cette journée, le commandant Jean Jacques Assoumou par ailleurs, Directeur d'une compagnie aérienne basée en République Centrafricaine, pense que cette journée devrait aussi donner l'occasion aux professionnels de l'aviation de fédérer leur énergie sur  le dossier de la création d'une compagnie aérienne nationale.

 

«Le Gabon c'est mon pays et quand on aime son pays on ne peut qu'avoir des projets pour booster son développement. Le premier projet c'est bien la compagnie aérienne nationale parce qu'il faut qu'on laisse quelque chose aux générations futures. C'est pour nous, la meilleure façon de corriger les erreurs qui ont été commises avec Air Gabon. Nous savons que le plus difficile dans l'aviation c'est de trouver la ressource humaine. Au Gabon, la ressource humaine est déjà là, il nous faut former les jeunes. Avec un peu de volonté, notre pays peut se doter d'une grande compagnie aérienne», conclut-il.

 

Formé par Air Gabon, donc par l'État Gabonais, Jean Jacques Assoumou attend rendre l'assesseur à son pays. Dans cette volonté de se mettre au service de sa nation, il voit également la formation des jeunes compatriotes comme une opportunité que le Gabon devrait saisir pour le développement du trafic aérien. «Ce serait une opportunité, si le BEIAA arrivait à intégrer ceux qui sont dans la filière pilotage ou la filière mécanique», rajoute-il.  Jean Jacques Assoumou cumule à ce jour 25300 heures de vol. 

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