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Politique

Journée internationale de la femme : « Notre génération est devenue la génération de la femme qui réfléchit, crée et produit… »

IMG Une vue des responsabales de la Dynamique des femmes.

Ainsi parle la présidente de la Dynamique gabonaise de la femme. Georgette Toussaint et les autres femmes de l’opposition et de la société civile libre ont magnifié le combat de la gabonaise pour son émancipation.

Il n’était pas présent à la cérémonie organisée par la Dynamique gabonaise des femmes ce dimanche à son quartier général des Charbonnages.  Jean Ping a, cependant, tenu à adresser un message fort à toutes les femmes du monde à l’occasion de cette journée qui leur est dédiée.  En rappelant que depuis ses origines en 1909, la journée internationale de la femme ne célèbre pas les femmes, mais reconnait  la lutte des femmes, pour faire respecter leurs droits. Tout en appelant la femme gabonaise à s’engager résolument dans la lutte pour l’alternance et l’instauration de fondements de l’état de droit, garant d’une autonomisation continue des femmes. 

 

 

Au quartier général des Charbonnages, le message n’est pas allé dans des oreilles de sourds. Mêlant festivité et réflexion, les femmes de la Coalition et d’autres horizons ont rappelé le sens de la lutte pour l’acquisition de plusieurs de leurs droits. C’est tout le sens du message d’ouverture de Georgette Toussaint (la présidente de la Dynamique gabonaise des femmes) : «  Nous devons prendre le relais des combats menés, pour trouver notre place et nous imposer à tous les niveaux. Nous avons toutes les compétences et les qualités pour le faire. Et comme nous le rappelle le thème de cette année, « je suis de la génération égalité » nous sommes devenues des femmes agissantes et non plus des éternelles assistées.  Notre génération est devenue, la génération de la femme qui réfléchit, crée et produit, comme le fait l’homme ».

 

 

Un discours soutenu par  Véronique Essomeyo, l’ancienne Secrétaire générale du MAD aujourd’hui membre de la Coalition autour de Jean Ping, qui va indiquer qu’en dépit des efforts fournis par les femmes, les Etats doivent aussi mettre tout en œuvre pour l’émancipation de ces dernières.  Or, regrette Véronique Essomeyo, le  taux d’échec de la jeune fille dans le système éducatif est un indicateur  qui montre le dysfonctionnement de la société tout entière. « Il y a un taux très élevé d’abandons scolaires chez la jeune fille, sur 100 filles qui commencent au CP1, seules près de 15 obtiennent leur baccalauréat », note l’intervenante. 

 

 

Dominique Okohou (juriste de formation) va, quant à elle, exposer sur les droits de la femme, en relevant que les femmes à ce jour continuent de méconnaitre leurs droits, notamment les droits attachés à leur situation matrimoniale.  Demandant à la femme de toujours agir dans le sens de la légalisation de leur situation matrimoniale.

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