Paulette Missambo, présidente de l'Union Nationale.
A l’occasion de la journée des parlementaires de l’opposition qui a lieu, ce samedi 23 avril à Lambaréné, Paulette Missambo a, tout en appelant à la mobilisation de toutes les forces de l’opposition pour enrailler les manœuvres de fraudes électorales, annoncer la mise en place d’une coordination mixte de l’opposition. Car, a relevé la leader de l’opposition, l’organisation du scrutin ne doit plus être laissé aux seuls soins du pouvoir en place et de la communauté internationale. C’est pourquoi le mécanisme indépendant de l’opposition aura pour objectifs le contrôle et la surveillance du scrutin.
Cela passe par la mutualisation des moyens humains, logistiques et financiers, note la présidente de l’Union nationale. « Nous devons mettre en place des coordinations provinciales et des comités locaux chargés de la préparation et du suivi des opérations électorales. Ces structures devront être animées par des personnes intègres, proactives et conscientes de leurs responsabilités devant l’histoire et le peuple gabonais. Dès à présent chacun de nos partis doit s’atteler à identifier les personnalités en même de remplir cette délicate mission. Dès que possible nous devons songer à leur formation. Il s’agira de nous tenir prêts pour peser sur les processus de révision et de confection des listes électorales. », a indiqué Paulette Missambo.
Avant de poursuivre, « à la présidentielle, aux législatives et aux locales, nous devons nous donner les moyens de collecter, de compiler et de sécuriser les procès-verbaux. La tâche peut sembler fastidieuse elle n’en est pas moins à notre porté. (…) Rien n’est insurmontable ! Au Gabon comme partout en Afrique, une organisation minutieuse réduit toujours les risques de fraudes. »
Un Gabon meilleur est possible avec la foi et la détermination
La présidente de l’Union nationale a en outre voulu adresser un message de constance, d’espérance et de dévouement au peuple gabonais. D’autant, qu’a-t-elle indiqué, le Gabon n’est pas condamné au décrochage et à l’humiliation. Ses institutions ne sont pas condamnées à se donner en spectacle ou a suscité la curiosité de leurs homologues. Son peuple n’est pas non plus condamné à subir des mascarades électorales.
Pour mettre fin à tout cela, Missambo préconise que l’opposition avance en rang serré et qu’elle agisse avec méthode. C’est le prix, a-t-elle relevé, pour que notre pays nous offre encore le meilleur.
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