Journée mondiale de la liberté de presse : Acteurs et décideurs se parlent à la maison Georges Rawiri ce lundi 03 mai

Les entreprises de presse au Gabon sont de plus en plus dans la ruine.

Ce lundi 03 mai,  le monde célèbre la  30è édition de la journée mondiale de la liberté de la presse. Au Gabon, les autorités gouvernementales et les acteurs des médias organisent à la Maison Georges Rawiri des conférences débats sur le thème de cette année :   «  Information comme bien public ».

Près de deux semaines sans repos.  Ils  ont multiplié les réunions pour que tout soit prêt ce lundi 03 mai.  Responsables du ministère de la Communication et des entreprises de presse veulent donner une touche particulière à la célébration cette année de la 30e édition de la journée mondiale de la presse.  La Maison Georges Rawiri est le lieu choisi pour accueillir la série de conférences débats sur le thème : «  Information comme bien public ».

Un thème qui renvoie les acteurs des médias à leurs responsabilités.  Le fait de prendre conscience que dans un monde en perpétuelle évolution, le journaliste donne une information à l’opinion qui impacte sur les prises de décision. L’information (fruit d’un processus de collecte et de vérification) permet aussi bien aux citoyens  qu’aux dirigeants de décider dans un environnement souvent pollué par l’intox, les fake-news, la délation et la désinformation.

Jean Yves Ntoutoume,  le président du comité d’organisation de cette journée a d’ailleurs conscience de ces enjeux.  Il annonce pour cette journée, trois allocutions suivies d’une série de conférences débats autour du thème central. Mais au-delà, cette rencontre sera l’occasion  d’aborder  d’autres questions qui gravitent autour de la vie ou  de la survie des médias dans notre pays. Ce, au moment où de nombreux médias mettent la clé sous le paillasson  faute de moyens financiers. La question de l’accès des médias à la publicité privée et institutionnelle, la réduction drastique de la subvention accordée à la presse…sont autant de problématiques que les journalistes veulent mettre sur la table.

Du reste, il faut noter que du fait de la Covid-19, seuls 50 participants pourront accéder à la salle de conférence.  Le respect des mesures barrières oblige.