Une lueur d’espoir pour le lieutenant Kelly Ondo Obiang, Ballack Obame et les autres personnes impliquées dans l’affaire du coup d’état manqué du 07 janvier 2019. Dans une requête en date du 19 août 2020, leur avocat, Maître Jean Paul Moumbembe, a saisi la chambre d'accusation près de la cour d'appel de Libreville à fin de demander la "mise en liberté provisoire d'office de ses clients" conformément aux dispositions des articles 134 et 136 du Code de procédure pénale gabonais.
Me Moubembe en avocat expérimenté fonde sa requête sur le fait qu’à ce jour, ses clients n’ont pas reçu du juge d’instruction, une deuxième notification prolongeant leur détention préventive à la prison centrale de Gros-bouquet. D'où il y a lieu de se poser la question de savoir sur quelle base légale lesdits détenus sont maintenus à la maison d'arrêt de Libreville ? Interroge un autre avocat au fait de l’affaire.
« La première prolongation avait été faite le 7 février 2020 les avocats et les indélicats avaient été notifiés comme l'exige la loi. Cependant, la première prolongation ayant pris fin le 7 août dernier, donc la deuxième prolongation devait être faite et notifiée aux accusés depuis plusieurs jours. Contre toute attente, jusqu'à ce jour ni les prévenus ni l’avocat des prévenus n'ont été notifiés d’une autre prolongation de la détention préventive. » Relève un magistrat.
« Des lors, Kelly Ondo Obiang , Ballack Obame , et les autres prévenus doivent être mis en liberté d'office. La loi est "erga omes " elle s’applique à tous. Nul n'est au-dessus de la loi même pas le procureur de la république encore moins le président de la République. » Dégaine un proche de la famille de Ballack Obame.
La Cour d'appel va-t-elle avoir le courage d'appliquer la loi en mettant en liberté le lieutenant Kelly Ondo Obiang et compagnie ?
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