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(Justice) SOS Prisonniers dénonce la détention devenue illégale de 18 prisonniers

IMG Plusieurs détenus demeurent en prison de manière totalement illégale.

C’est à travers un courrier envoyé au ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas,  en date du 11 juin, que l’association en charge de la défense des droits des détenus à ouvertement fustigé  le maintien à la prison centrale de Libreville de 18 personnes. Certains des 18 détenus ont déjà purgé leur peine et  d’autres  ont été déclarés non-coupables par le tribunal.

 

 

Malheureuse, poursuit le président de l’association, Lionel Engonga,  ces 18 détenus sont toujours incarcérés, par manque de résultat d'audience au Greffe de la Prison Centrale de Libreville, et par l'absence de communication de l'ordre de mise de liberté du Parquet de la République.

 

Et de poursuivre ; « Madame la Ministre, chargée des Droits de l'Homme, lorsque l'État prive une personne de liberté, il lui incombe de veiller sur elle, y compris à la gestion de son dossier. Les administrations juridique et pénitentiaire, et les autres autorités publiques chargées de la détention doivent veiller scrupuleusement à la légalité du titre de détention du détenu. »

 

Or, Lionel Engonga et les siens, constatent pour le regretter, que la gestion de certains dossiers de détenus  est faite avec « une légèreté sans pareille. »  D’où son interrogation : «  Madame la Ministre, comment peut-on lutter contre la surpopulation carcérale sans professionnalisme dans la gestion des dossiers des personnes incarcérées ? »

 

 

Dans le même courrier, SOS Prisonniers exige en outre la fin des frais liés aux recherches des décisions ou résultats d’audience. « Vous devez payer 10.000 FCFA par année. C'est-à-dire que, si vous avez besoin d'une décision ou d'un résultat d’audience de 2015, vous allez payer 60.000 FCFA, comme nous sommes déjà en 2021.  Je profite donc de cette lettre pour vous faire une doléance. Il faudrait que le Parquet de la République ou le Greffe Correctionnel ne puissent plus être exigeants par rapport à ces paiements des frais de recherche, voire qu’ils les annulent car la loi ne justifie pas cela. »

 

 

S.O.S Prisonniers conclut en soulignant : « Si ces personnes qui ont déjà été jugées et ont purgé leurs peines ne sont pas maintenues pour une autre cause en prison, je vous prie de bien vouloir instruire le Parquet de la République de bien vouloir procéder à leur libération immédiate. »  

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