Accusés du délit « de faux et complicité de faux en écriture publique », Dagobert Essono Nguema, le Sous-préfet de Bikondom et Nina Mengue-Abessolo, sa secrétaire particulière ont été jugés coupables par le tribunal de première instance d’Oyem. Laquelle entité a infligé à chacun des inculpés 3 ans d’emprisonnement ferme et 200.000 Fcfa d’amende.
L’affaire a fait grand bruit dans le Woleu-Ntem où le Sous-préfet de Bikondom à Bitam, avait été accusé d’avoir fait établir des actes de naissance à des ressortissants étrangers notamment des Camerounais. La justice a rendu son verdict le 14 avril dernier : 3 ans d’emprisonnement ferme et 200.000 d’amende pour le Sous-préfet et sa secrétaire particulière. Une sentence jugée dure d’après Me Foumane-Mengue, l’avocat des accusés. Lequel a promis de faire un recours sous dizaine, rapporte le journal l’Union.
Mais pour les juges et le Procureur de la République adjoint les délits susmentionnés sont condamnés par les articles 115 et 116 du nouveau Code pénal. Selon ce dernier ; « le Sous-préfet a bradé la souveraineté de notre pays en établissant un faux acte de naissance à un enfant né à Ambam au Cameroun et déclaré à Bikondom au Gabon en connaissance de cause ». Il a donc demandé une peine de 4 ans de prison et un million de francs CFA d’amende.
Dans la même affaire, Pricillia Eyang-Assoumou, la mère de l’enfant bénéficiaire d’un acte de naissance douteux a écopé d’un an de prison ferme et d’une amende de 100.000 Fcfa, pour « déclarations mensongères ». La seule personne disculpée, faute de preuves, a été la Secrétaire du canton d’ Ekoreté, Mme Julie Chantal Abeme-Edzang.
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