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Politique

Kelly Ondo Obiang et Cié envoyés devant la Cour spéciale militaire : « Il s’agissait d’un acte visant à sauver le pays du chaos… »

IMG Kelly Ondo Obiang et ses frères d'arme lors du coup d'Etat manqué du 07 janvier 2019.

Le 05  février 2021, après plus de 20 mois d’investigation, la juge d’instruction militaire, Linda Matsanga Moubadji a rendu  sa décision dans le dossier relatif à la tentative de coup d’état manqué de janvier 2019.  C’est ce que révèle le journal La Cigale Enchantée dans sa livraison de ce mardi 09 mars 2021.  

 

Dans sa décision, indique le journal, le juge a reconnu suffisantes les charges des délités de séquestration arbitraire, d’association de malfaiteurs et du crime d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat contre le Lieutenant Kelly Ondo Obiang, l’Adjudant Estimé Bidima Manongo et l’Adjudant Dimitri Wilfried Nze Minko.  Les auteurs présumés de la tentative de coup d’état ont, par conséquent, été envoyés auprès de la Cour spéciale militaire, statuant en matière  criminelle, pour y être jugés, souligne le journal.

 

La décision du juge, poursuit La Cigale Enchantée,  a été motivée par  les aveux des trois éléments de la Garde Républicaine, lesquels, ont tout au long de leurs auditions, reconnu  leur acte. Tout en précisant qu’il s’agissait d’un acte visant à sauver le pays du chaos. « Il s’agissait d’une action salvatrice et patriotique consistant à se faire entendre par les populations » a indiqué Kelly Ondo Obiang, d’après le rapport du juge.

 

Et ledit rapport de poursuivre : «  Interrogé, le nommé Kelly Ondo Obiang soutenait qu’à la suite de certaines injustices et frustrations subies au sein de la Garde républicaine, et au regard du climat politique qui prévalait en début d’année 2019, il mûrissait l’idée de mener une action visant à empêcher que le pays ne sombre dans les mêmes travers que la Côte d’Ivoire ».

 

Lors de son interrogatoire, Kelly Ondo Obiang a relevé en outre, qu’il s’inspirait de « l’exemple selon lequel un groupe armé communique sur les ondes nationales et exhorte la population à sortir dans les rues, pour manifester pacifiquement sans bain de sang, afin que les politiques abdiquent sous la pression de la population. Qu’à la suite de cela, il se rapprochait des adjudants Bidima Manongo, Nze Minko et du Sergent Sekich avec qui, il préparait sa mission depuis environ deux mois, tout en leur signalant qu’il connaissait maints  officiers supérieurs et généraux qui ne resteraient  pas insensibles à leur action. » Le procès promet en révélations.

 

 

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1 Commentaires

JLM - Mar 09, 19:40

Dignes doldats le peuple vous restera redevable. Le temps c'est le second nom de DIEU. La patrie ou la mort nous vaincrons.


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