La société Mayelia
La tension est montée d’un cran au ministère des Transports. Ce, à la suite de la signature d’un agrément technique entre la société ivoirienne Mayelia et le ministère des Transports. Spécialisé dans le contrôle technique des véhicules poids-lourds et légers, l’opérateur ivoirien va exercer sur l’ensemble du territoire gabonais.
Sauf qu’il ne va pas falloir attendre longtemps pour avoir les échos d’un énième marché de dupes. Pourquoi ? Simplement parce que le ministre des Transports, Brice Constant Paillat, aurait signé un agrément technique à une société quasiment en faillite dans son pays, la Côte d’Ivoire. Au point que certaines sources parlent d’une société qui n’est pas loin du dépôt de bilan.
Une incongruité qui va faire réagir le Syndicat des agents ministère des Transports et de l’aviation civile (Samtac). La structure syndicale dirigée par Ghislain Malanda va, immédiatement, indiquer que la signature de ce contrat a été pilotée par les membres du cabinet du ministre, sans que les techniciens du département ne soient associés. « Tout ce qui a été fait a eu lieu dans un cadre non inclusif. Le Samtac ne saurait continuer à assumer les turpitudes de nos responsables. Nous devons sonner la fin des micmacs », dégaine la structure syndicale dans un communiqué.
Entre-temps, le ministre Paillat, éclaboussé par cette nouvelle, a préféré se terrer dans le silence, ce alors que les partenaires sociaux brandissent la menace d’une grève générale, pour exiger les conditions de transparence dans la signature des contrats en plus d’apporter des solutions immédiates aux problèmes qu’éprouve son département. Notamment les conditions de travail, l’absence d’un siège à ce ministère, la mise en place d’un cadre juridique pour le paiement des primes, le parc automobile…
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