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Politique

Lancement du Mouvement des Républicains Démocrates : « Gouverner, c’est penser d’abord à son peuple »

IMG Dr Constant Oyono, président du MRD.

Il était connu jusqu’ici pour sa réussite dans le monde des affaires. Notamment  à travers la formation universitaire de nombreux jeunes gabonais au sein de son établissement supérieur ; IHEM.  Mais désormais le Dr Constant Oyono Ebang assume clairement ses ambitions politiques.   Hier, samedi 10 avril,  le fondateur du  groupe IHEM a lancé  la création de son mouvement politique dénommé : Mouvement  Des Républicains Démocrates  (MRD). Une formation politique centriste «  mis au service des Gabonais sans distinction d’appartenance tribale, ethnique, clanique ou religieuse » souligne dans son discours de présentation, le Dr Constant Oyono. 

 

Il s’agit, poursuit le président du MRD, d’user de libertés individuelles au service de la mise en place d’un Etat fort, oeuvrant pour le bien de la communauté et de tous dans le respect des textes et de l’Etat de droit et pour s’arrimer à la mondialisation.  Si le MRD  propose dans son offre politique de veiller à la stabilité sociale, économique et politique du pays, il ne critique pas moins la gouvernance actuelle du Gabon.

 

«  D’échec en échec… »

 

«  On assiste à une patrimonialisation de l’Etat. L’incurie et la mal gouvernance, le recul drastique de l’Etat de droit, l’iniquité sociale alors qu’on nomme des ministres en charge de « L’Egalité des chances » rien que des slogans, des coquilles sans substances, de l’opium pour divertir le peuple », dénonce le président du MRD.  Pour lui, cet échec procède et résulte d’une absence de vision. «  La vision, c’est justement ce qui manque à notre pays.  61 ans après l’indépendance, on se cherche, on multiplie les scénarios, rien ne change, on va d’approximation  en approximation, d’échec en échec, nous contentant de palliatifs inopérants »

 

Le Dr Constant Oyono ne s’arrête pas là,  il constate que la gestion catastrophique de la crise sanitaire due à la pandémie à Coronavirus est incontestablement la preuve d’un pouvoir politique qui a besoin d’un souffle nouveau.  « Une fois de plus c’est encore le peuple qui pâtit des restriction imposées par le  gouvernement », fait-il remarquer. Avant d’ajouter qu’il n’existe aucune transparence dans la gestion des fonds alloués à la gestion de la dite crise, le système scolaire et universitaire déjà fortement affecté par des insuffisances émanant d’une gouvernance caduque ne sont en reste. 

 

Mieux, l’homme politique estime que  la pandémie est devenue le raccourci facile, une récupération malsaine qui ne dédouane pas notre administration qui a fini  d’étaler ses  limites. «  Mais personne n’est dupe, les causes génératrices de cette faillite sont antérieures à la pandémie. Et ce n’est pas la politique de l’Autruche qui va nous tirer d’affaire ».

 

Alors que faire ?

 

Pour le MRD et son président, il faut avec sagesse et abnégation pour la sécurité de tous et l’équilibre social nous adapter, nous réajuster ou périr : «  notre marge de manœuvre est très réduite. Nous devons changer de paradigme en recourant à des schémas adaptés qui se sont révélés opérants ailleurs ».  Un discours critique  en phase avec le slogan du MRD : «   Gouverner, c’est penser d’abord à son peuple »

 

 

 

 

 

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