« Le droit à la santé comprend l’accès, en temps utile, à des soins de santé acceptables, d’une qualité satisfaisante et d’un coût abordable », ces critères inscrits en lettre d’or dans la Constitution de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) suffisent à eux seuls à mettre en évidence la grave dérive de la décision prise par le directeur général du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL).
Marie Thérèse Vané vient de manière cavalière d’exiger aux médecins exerçant dans la première structure hospitalière publique du pays de désormais interdire les examens médicaux effectués dans les structures privées au prétexte que le CHUL dispose désormais d’un laboratoire d’analyses médicales aux normes et équipé en réactifs.
Questions, la DG du CHUL s’est-elle assurée de la bonne qualité du service dans l’établissement qu’elle dirige ? S’est elle entourée de toutes les garanties liées au bon fonctionnement des appareils avant de prendre une telle décision ? Le nouveau laboratoire dispose-t-il des capacités assez importantes pour effectuer, avec efficacité, les examens sollicités par les patients ? Et qu’en est-il des coûts ? Dans un pays à économie libérale, le patient n’a-t-il pas le droit d’effectuer ses examens médicaux dans la structure qui lui semble la mieux appropriée ?
D’ailleurs preuve que Vané est bien consciente des carences de son personnel dans la qualité de la prise en charge, elle a exigé dudit personnel de la rigueur et de la probité. Là encore il y a peu de chance que cette directive soit suivie dans un hôpital sans cesse décrié pour le dédain affiché par son personnel.
au lieu de la vilipander, vous journalistes vous auriez dus enqueter sur le fonctionnement du laboratoire du chul. aussi simole
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