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Société

Le club de l’USB menacé de poursuites judiciaires pour une dette de 700 mille contractée auprès de « Moabi Hôtel »

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L'Union Sportive de Bitam (USB), le club de football de première division dont René Ndemenzo'o Obiang  est le président-fondateur, traîne  des dettes qui datent de plusieurs années. Parmi les nombreux débiteurs dont l'USB  est le créancier, figure la structure hôtelière ''Moabi Hôtel'' située au quartier Ozangué dans le 5e arrondissement de la commune de  Libreville. Depuis 2018, le club de la ville du nord n'arrive pas à solder les 700.000 Fcfa qu'elle doit à l'Hôtel Moabi.

 

Les faits

 

Du 15 au 17 octobre 2018, les joueurs et le staff de l'USB vont séjourner à l'Hôtel Moabi. La facture de ce séjour est arrêtée à la somme forfaitaire de 1.150.000 Fcfa.  Sur place, le club va procéder au paiement d'une avance de 450.000 Fcfa. Les dirigeants de l’USB vont promettre régler les 700.000 Fcfa restant le mois suivant. Mais cette promesse  ne sera pas respectée. Dans leur volonté de rentrer en possession de ce reliquat, les responsables de l'espace hôtelier vont inviter le club de  procéder au paiement de la dette. Mais du côté de l'USB c’est le silence radio.

 

En 2019, le responsable de l'hôtel Moabi est victime d'un  accident vasculaire cérébral (AVC) qui l’emmène   à suivre les soins en Afrique du Sud. À son retour, le club qui pourtant ne manque pas d'argent, ne daigne toujours pas  régler sa dette malgré les supplications du propriétaire  qui comptait sur cet argent pour payer ses soins médicaux.

 

Devant le silence des dirigeants du club, les responsables de Moabi Hôtel vont, à plusieurs reprises, tenter  de rencontrer le président du club,  René Ndemenzo'o Obiang. Mais les tentatives de  rencontrer l’actuel président du Conseil Economique et Social et Environnemental (CESE)  tant à son lieu de travail qu'à son domicile vont se solder par des échecs. « Assis dans sa grosse cylindrée V8 vitres fumées, il ne va même pas daigner nous recevoir  alors que l’on s’était rendu à  son domicile dans le but de le rencontrer », explique une source proche du propriétaire de la structure hôtelière.

 

Face à cette attitude qu’il assimile au mépris, le responsable de l'hôtel Moabi se réserve désormais le droit d’initier une action en justice à l’encontre du club.

 

(Affaire à suivre)

 

 

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