La boutique située à l'aéroport de Libreville a fermé ses portes.
Le Gabon serait-il un Far-West ? Une jungle ? Un eldorado pour des entrepreneurs sans foi ni loi ? C’est visiblement le cas quand on prête l’oreille aux revendications des anciens employés de la boutique Akassassi de l’aéroport Léon Mba de Libreville.
Une trentaine de pères et mères de famille multiplient, depuis quelques jours, les sit-in, des déclarations pour dénoncer le fait que, du jour au lendemain, la société spécialisée dans la vente des produits dans la zone internationale de l’aéroport Léon Mba ait été fermée. Et les employés jetés au chômage, sans que leurs droits légaux soient payés.
Plus de trois ans après, la fermeture de l’entreprise et le licenciement totalement illégal de l’ensemble des employés, les responsables de l’entreprise sont introuvables. Aucune trace d’eux sur le territoire national. Pourtant, en novembre 2018, alors que la boutique venait de fermer ses portes, le collectif des employés avait, immédiatement, saisi l’Inspection du travail, afin que les patrons de la boutique Akassassi soient convoqués pour des explications.
Mais les convocations de l’Inspection du travail et du comité de privatisation vont rester lettre morte. Le gouvernement, bien qu’au courant de la situation, va se garder de se mêler de ce nouveau drame social, alors qu’elle disposait de la puissance publique, pour obliger les patrons véreux à répondre de leurs actes. Quel pays !
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