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Le PSD déstabilisé par le régime : la tourmente de Biendi Maganga Moussavou

IMG Biendi Maganga Moussavou, ancien ministre de l'Agriculture.

 

On n’avait pas fini d’épiloguer sur les multiples démissions au sein du Parti social démocrate (PSD) que voilà que les faucons du  régime en place ont relancé, depuis quelques jours,  l’affaire des achats de véhicules de luxe par Pierre Claver Maganga Moussavou. L’ancien  Vice-président de la République est accusé d’avoir acheté ces véhicules avec l’argent issu des malversations dans l’exploitation du Kévazingo. En toute évidence, cette nouvelle cabale médiatique vise à  tenir l’image d’un homme qui a récemment décidé de se présenter à la prochaine élection présidentielle. Non sans au passage critiqué  ouvertement la gestion du pays par Ali Bongo et son régime.

 

Sauf qu’alors que la guerre entre les Maganga Moussavou et les Bongo/Valentin fait rage, la position entre deux eaux de Biendi Maganga Moussavou intrigue.  Voilà un fils qui regarde, sans rien dire, sa famille se faire humiliée, stigmatisée et déstabilisée par le régime dont il est membre. Même s’il a été éjecté tel un malpropre du gouvernement, Biendi Maganga Moussavou, n’a jusqu’ici pas démissionné du Parti démocratique gabonais (PDG) dont il est un simple militant de base.

 

L’ancien ministre de l’Agriculture, par ailleurs beau-frère d’Ali Bongo Ondimba, n’a pas le courage de prendre ses responsabilités et de claquer la porte d’une formation politique qui a décidé de détruire complètement le Parti social démocrate (PSD) en procédant aux débauchages de l’ensemble de ses élus dans le pays.

 

Après cette vague de départs, le parti de la famille Maganga Moussavou n’est plus qu’une coquille vide, mais pendant ce temps, le fils, Biendi Maganga Moussavou, continue à s'attendrir dans les bras de sa bien-aimée Alia Maheva Bongo Ondimba. Faut-il que sa belle-famille arrive à tuer politiquement ses propres parents, pour que cet enfant comprenne qu’il ne peut continuer à naviguer dans les eaux troubles d’un régime qui ne veut même plus de lui ? A moins que Biendi se soit inscrit dans une logique d’entrisme.

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