IMG-LOGO
Accueil Article Les avocats de Patrichi Tanasa demandent un audit complet de la GOC
Politique

Les avocats de Patrichi Tanasa demandent un audit complet de la GOC

IMG Les avocats de Patrichi Tanasa

Devant de nombreuses irrégularités dans le dossier de leur client, les avocats de Patrichi Tanasa comptent saisir les instances des Nations Unies pour les détentions arbitraires en plus de demander un audit complet de la GOC.

Les avocats de l’ex Administrateur général  de  (Gabon Oil  Company), Patrichi Tanasa  n’attendent pas accepter sans rien dire les violations des droits de leur client. A l’occasion d’une conférence de presse donnée ce matin, Me(s) Ange Kevin Nzigou, Jean Paul Moumbembe, Richard Sedillot (barreau de Rouen), Dominique Inchauspe (barreau de Paris) et Calvin Job ( barreau de Paris) ont demandé qu’ait lieu un audit complet de la GOC par un cabinet international. Ce, afin de balayer définitivement les « élucubrations »  distillées avec légèreté depuis le début de ladite affaire.  Les avocats  veulent à travers cet audit publié sur la place publique  mettre en évidence la qualité de la gestion des différentes entreprises qui forment le groupe Gabon Oil, et que de manière indiscutable et transparente l’innocence de leur client soit prouvée.

 

Dans leur argumentaire, les conseils de Patrichi relèvent qu’au moment où leur client quittait ses fonctions, il laissait dans les comptes de l’ensemble des entreprises sous sa responsabilité,  GOC et Sogara, plus de 120 milliards de Fcfa.  Conséquence, les avocats ne comprennent pas les violations flagrantes et gravissimes du Code de procédure pénal. Notamment le fait que Patrici Tanasa fut placé en détention sans que ses conseils n’aient pu avoir accès au dossier. Ce qui fait dire aux avocats que : «  soit le dossier de la procédure ne contient aucun élément pouvant justifier les charges invoquées par l’accusation de sorte que le placement en détention, qui n’est fondé sur aucune charge, est parfaitement arbitraire ».

 

Pis, poursuivent les conseils de Patrichi Tanasa, le réquisitoire ne fournit aucune information sur les faits reprochés à leur client en violation de l’article 115 du code de procédure pénal qui exige qu’on porte ces faits à sa connaissance. Rappelant que le juge d’instruction ne peut délivrer un mandat de dépôt qu’après interrogatoire de l’inculpé et si l’infraction comporte une peine d’emprisonnement. Autant d’infractions, qui poussent désormais les avocats à saisir le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire en plus  du dépôt d’une plainte en diffamation contre le journal l’Union.

Partagez:

0 Commentaires


Postez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires