Ils n’en peuvent plus. L’Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG) tire la sonnette d’alarme, alors que le quotidien des joueurs et de leurs familles n’en fini plus de se dégrader. C’est tout le sens de la lettre ouverte adressée au président de la République, Ali Bongo, le 15 mars dernier. Dans cette missive, l’association de défense des droits des footballeurs rappelle que depuis mars 2020, au lendemain des premiers cas de Covid-19 au Gabon, les championnats nationaux d’élite de football ont été arrêtés. Ce, jusqu’à ce jour.
Conséquence, près de 700 joueurs professionnels sont sur le carreau. « Dans l’impossibilité d’exercer leur métier, ils n’ont plus reçu, le moindre salaire depuis un an. » relève l’ANFPG.
Dans un tel contexte, interroge l’ANFPG, quelles sont les actions prévues pour permettre une reprise ? Ce d’autant plus qu’en l’absence d’activités les clubs ne sont plus en capacité de répondre à leurs obligations au motif qu’il leur est difficile de verser un salaire à un improductif. Cette vérité, poursuit l’association, bien que relative, renforce la précarité de ceux qui n’ont pu rentrer dans leurs droits que durant un mois en moyenne la saison dernière.
Les possibilités de sortie de crise ? L’ANFPG en voit deux : soit nous relançons le National 1 et 2 en les adaptant aux exigences sanitaires actuelles, soit nous leur accordons un accompagnement forfaitaire pour leur permettre de survivre jusqu’à la reprise officielles des activités.
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