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Société

Libre Propos : Mon regard et mes suggestions en rapport avec la crise des actuelles des bacheliers

IMG Geoffroy Foumboula Libeka, Consultant en Solutions Éducatives, Sociales et Entrepreneuriale.

Une rentrée académique toujours pas effective à l’UOB, des étudiants orientés à l’ONE, des formations inadéquates avec le marché de l’emploi…il y a actuellement une véritable crise au sein de l’Enseignement supérieur. Pour en sortir, Geoffroy  Foumboula Libeka  formule des pistes. Lecture

 

 

Par Geoffroy Foumboula Libeka (*)

 

 

Nous n'allons pas nous voiler la face, en attendant que le pays change de système pour avoir à sa tête des véritables patriotes, tout est présentement réunis pour produire des diplômes et non des diplômés. Les étudiants ne se battant que pour la bourse et non pour leurs formations, pendant que les gouvernants se battent juste pour cocher validée l'année académique en cours.

 

À l'UOB par exemple, les bacheliers 2018-2019 n'ont même pas encore bouclé l'année, ceux de la cuvée 2019-2020 n'ayant commencés alors que ceux de la cuvée 2020-2021 seront connus dans moins de 2 mois. Trois cuvées réunies en une même classe, trois années validées sur papier pour aucune dans la pratique.

 

Alors qu'on saluait les PPP avec les établissements privés pour désengorger nos universités et grandes écoles, l'Etat comme à son habitude n'a pas respecté ses engagements, poussant ainsi plusieurs établissements à la faillite. Des établissements qui à l'annonce de ce partenariats se sont créés tout azimuts pratiquants des prix exorbitants perdants de vue qu'il y avait une approche sociale derrière ce PPP, résultat tout le monde en sort perdant: État, Établissements et surtout les étudiants, principales victimes.

 

De nouveau, je formule ici, les mêmes suggestions formulées depuis 2014 :

 

I. Relancer et mieux encadrer les ppp avec les établissements privés pour ceux désireux d'obtenir un diplôme universitaire.

 

L'Etat pourrait par exemple proposer un plafond qui pourrait osciller entre 1.000.000 FCFA/Année au premier cycle et 2.000.000 FCFA/An au second cycle pour les étudiants envoyés par l'Etat en matière de frais de scolarité. L'Etat travaillerait dans ce sens avec les établissements qui accepteraient de souscrire à ce contrat d'adhésion. Cette approche permettrait également de soutenir la trésorerie de bon nombre d'établissements en ce temps de crise COVID-19.

 

II. Des programmes de certifications en partenariat avec les structures et cabinet de la place pour ceux désireux d'acquérir des compétences et aussitôt se déverser sur le marché de l'emploi.

 

Aujourd’hui, les entreprises recherchent plus des compétences que des diplômés. Il nous arrive fréquemment de recevoir en stage des étudiants même de niveau Master ne sachant rien du minimum exigé en entreprise aujourd'hui (Word,Excel, PowerPoint,Google et ses outils, internet et ses éléments de base).

 

La bourse d'un étudiant de premier cycle est de 1.086.000 FCFA/An, soit 4.344.000 FCFA (année de redoublement comprise). Ce montant peut être utilisé pour un programme de certification en 12 mois accessible à ceux désireux de rapidement se lancer sur le marché du travail ou de l'entrepreneuriat. Ce programme pourrait permettre de couvrir:

• Bourses d'études sur 12 mois : à raison de 83.000 FCFA/mois;

• Une certification en anglais : TOEFL;

• Du matériel informatique : ordinateur, etc...(pack Africa numérique);

• Une à 2 certifications spécifiques selon le choix du bacheliers en partenariat avec cabinets ou autres structures professionnelles;

• Une formation en bureautique sanctionnée par une attestation ;

• Une formation en Leadership sanctionnée par une attestation;

• Un fond d'amorçage de 1 million pour lancer leurs activités.

 

En utilisant 4 années de bourses,vous offrez en une seule année des compétences outillées et bilingue certifiées au marché du travail et de l'entrepreneuriat.

 

Ce programme que je présente ici est étudiée et évaluée depuis 2014, il répond à la stratégie MIRISE(Mission IRIS pour l'Education) rédigée par mes soins que nous nous efforcerons à promouvoir depuis 2014 auprès des autorités compétentes pour arrimer notre système éducatif en mode compétitivité.

 

Comme nous ne cessons de l'expliquer depuis des années, rien qu'en donnant un usage plus académique et professionnel à la bourse, nous pouvons arriver à limiter les dégâts.

Ces deux approches viennent ainsi aux programmes existants en l'occurrence celui des établissements de formations techniques et professionnels.

 

Pour les étudiants orientés à l'ONE, je préconiserais le programme 2 au lieu d'aller perdre du temps à l'UOB.

 

Nous restons disposés à accompagner mais nous ne saurons obliger cet accompagnement aux autorités étatiques.

 

(*) Consultant en Solutions Éducatives, Sociales et Entrepreneuriale.

 

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