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Libreville croule sous les ordures : Sans budget, sans équipement, sans salaire… Clean Africa essoufflée !

IMG Clean Africa totalement dépassée.

Le spectacle est alarmant. Dans tous les quartiers de la capitale gabonaise, les bacs à ordures débordent. Il s’agit d’un phénomène qui touche tous les arrondissements de la capitale gabonaise au point que ces images hideuses d’une ville, qui se veut pourtant belle et attrayante, ont fini par s’imposer dans le quotidien des populations. Bien qu’il s’agisse d’une question de santé publique, le gouvernement et les collectivités locales semblent n'avoir pas de solution à ce phénomène. « Nous avons fini par accepter cette cohabitation avec les ordures qui nous est imposée. Si les autorités sont impuissantes face au phénomène de l'insalubrité, qu'est-ce que nous, Gabonais lambda, pouvons faire ? », se désole un habitant du quartier Nkembo, dans le deuxième arrondissement de la capitale gabonaise.

 

Preuve d’un mal profond, la société en charge de la collecte des ordures est elle aussi à bout. L’Etat gabonais est, depuis des années, incapable de mettre à la disposition de la société Clean Africa les moyens financiers nécessaires pour parvenir à exécuter ses missions.

 

Des sources au sein du cabinet du maire, Christine Mba Ndutume, soulignent que la société située à Mindoubé, dans le cinquième arrondissement de Libreville, est, aujourd’hui, essoufflée. Faute de budget conséquent, Clean Africa n’arrive plus à assumer ses tâches. Sans équipement, sans salaires, nous ne pouvons pas couvrir toute la capitale, souligne un agent contacté. Lequel regrette, au passage, que la question d’insalubrité ne soit pas une priorité pour le gouvernement. Pourtant, poursuit notre source, il y a urgence, au regard de la situation, à repenser une nouvelle stratégie de lutte contre l’insalubrité.

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