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Licenciement de 660 agents de SGS : Les employés concernés promettent la vie dure à Jérôme Andjoua

IMG Le portail de la SGS en feu.

Officiellement, pour des raisons financières, la direction générale de la Société gabonaise de services a décidé de procéder au licenciement de 660 agents, dans l’Estuaire, le Haut-Ogooué, l’Ogooué-Maritime et le Woleu-Ntem. Seulement, ce licenciement effectif, depuis quelques jours, pourrait faire « péter » la boîte.

 

Il y a près de trois mois, une décision de la direction générale de la Société gabonaise de services (SGS) faisait état du licenciement de 660 agents en poste dans les provinces de l’Estuaire, du Haut-Ogooué, de l’Ogooué-Maritime et du Woleu-Ntem. Si jusque-là, la liste des personnes concernées n’avait pas été rendue publique, depuis quelques jours, elle est officielle.

 

Les concernés ont été sommés par l’entreprise de rester à la maison, en attendant le paiement de leurs droits légaux. Il n’en fallait pas plus, pour que ça explose. C’est le cas, à Port-Gentil, dans la province de l’Ogooué-Maritime où les 56 agents concernés sont montés au créneau, pour dénoncer le mode de paiement des droits et le fait que la date de paiement n’a pas été communiquée par la direction.

 

Mais face à la colère des agents, nos sources indiquent que le DG, Jérôme Andjoua, a décidé de procéder au paiement dès cette semaine. Sur quelle base va-t-il procéder au paiement ? A-t-il fait recours au service de l’inspection du travail ? A-t-il convoqué chaque agent, pour signifier le montant à percevoir de ses droits légaux ? Selon nos sources, rien de tout cela n'a été fait. Mais dans les couloirs, « nous apprenons qu’il va reverser entre 200 000 et 400 000 Fcfa l’année ». « Donc si vous comptabilisez dans la boîte 5 ans, faites le calcul de ce que vous allez percevoir », indique une source.

 

D’après plusieurs sources, ce licenciement devrait concerner les agents dont les entreprises ont résilié les contrats avec la SGS. Jérôme Andjoua trouve la masse salariale trop lourde, d’où cette décision aux conséquences néfastes pour plusieurs familles.

 

Comment en est-on arrivé là ?

 

L’entreprise, dont la santé financière faisait des jaloux, est devenue moribonde du jour au lendemain sans crier gare, depuis le décès de ses principaux fondateurs. Il faut croire que les différents managers se sont servis au lieu de servir l’entreprise. Résultats, le personnel de la SGS connaît, depuis plusieurs années, des salaires impayés. Y compris des allocations familiales et autres sécurités sociales qui ne sont plus à jour. Au moment où nous mettions sous presse, le personnel était en attente de deux mois de salaires impayés (octobre et novembre). C'est dire !

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