Il ne pouvait demeurer indifférent devant la dérive morale dans laquelle plonge le pays. Alors que l’Assemblée nationale vient d’adopter le texte sur la dépénalisation de l’homosexualité, Louis Gaston Mayila est sorti de sa réserve pour crier son indignation. Dans une interview accordée à nos confrères du site en ligne Peuple Infos, l’ancien président du Conseil économique et social indique d’entrée que lorsque nous arrivons à ce point de déchéance, il n’est plus possible de parler du Gabon mais, « de Sodome et Gomorrhe ».
Ne comprenant pas qu’un gouvernement sérieux entraîne le pays dans un débat relatif au fait que deux personnes du même sexe "couche ensemble". Ce, alors qu’il y a, à son sens, des préoccupations plus importantes. Avec le franc-parler qui est le sien, Mayila estime que jusqu’à présent les homosexuels s’adonnaient à leurs pratiques sans que personne ne s’en mêle, dans leur « honte ». Mais alors pourquoi prendre une telle loi ? Interroge-t-il. Est-ce par mimétisme de l’occident ? Si c’est le cas, le président de l’UPNR rappelle que nous ne sommes pas « des Français crépus ». Pour Mayila se taire devant une telle abomination serait mourir deux fois ; « mon impuissance n’a d’égal que mon indignation » note-t-il.
Mayila accuse donc les responsables de cette croisade pour la dépénalisation de vouloir détruire totalement le pays tout en rappelant à ces derniers que nos mannes nous regardent. « Ce que vous faites là, c’est du jamais-vu…» Lance-t-il.
A ceux qui clament le respect des libertés pour justifier le passage de cette loi, Mayila indique que dans ce pays, on n’a jamais emprisonné quelqu’un pour ses orientations sexuelles. « Ceux qui prennent la responsabilité de normer cette pratique, prennent la responsabilité de nous mettre en-dessous des chiens. » conclut l’ancien ministre du régime d’Omar Bongo.
Voilà un homme réfléchi
Grande indignation maitre Louis Gaston, combien de gens comprendront que des tels actes ternissent l'image du gabon et des gabonais.
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