Sauf miracle, l’actuel maire de Libreville va, dans les prochains jours, être déféré à la maison d’arrêt de Gros-bouquet. Arrêté dans la matinée de vendredi par des éléments de la direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (DGCIM), Léandre Nzué n’ est pas ressorti des locaux de cette unité spécialisée dans le renseignement militaire. Après plusieurs heures d’audition, les responsables en charge de l’enquête ont décidé de garder l’édile de la capitale en détention tout au long du week-end avant d’être présenté en début de semaine devant le procureur de la République et un juge d’instruction.
Il reviendra par la suite au juge en charge de l’instruction du dossier, en fonction des preuves présentées, de décider ou non du placement sous mandat de dépôt de Léandre Nzué. Une procédure judiciaire qui fait suite, indiquent les sources proches du dossier, aux plaintes émises par l’Agence judiciaire de l’Etat, contre plusieurs hauts cadres de la l’Hôtel de ville pour des faits de malversations financières et détournement de fonds. Suite à l’instruction de ce dossier, l’Inspecteur général municipal (IGM), Christian Engo, est depuis plus d’une semaine en détention dans les locaux de la DGCIM.
(A suivre)
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