C’est le branle-bas, la grande agitation au ministère des Transports. Au moment où nous mettions sous presse (ce mardi), l’actuel directeur national du Centre d’Edition des documents et de délivrance des documents des transports a été gardé à vue à la Direction générale de recherche (DGR). Jean Félix Mezui a été convoqué, une énième fois, dans cette unité de la gendarmerie nationale hier, lundi 29 mars et n’en est pas ressorti. D’après nos sources, le directeur du Centre est invité à répondre aux accusations de faux et usage de faux, de la délivrance de vraies-fausses cartes grises et de détournements de fonds.
L’enquête aurait été diligentée par le procureur de la République à partir de plusieurs dénonciations. D’où, en plus de l’interpellation du directeur du Centre, des convocations pour auditions dans la journée du 24 mars dernier de cinq agents affectés au Centre. Si les cinq agents ont été libérés par la suite, d’après les sources judiciaires proches du dossier, les investigations se poursuivent pour situer les responsabilités des uns et des autres dans ce dossier.
Entre temps, relève le journal la Cigale Enchantée dans sa livraison de ce mardi 30 mars, les syndicats du ministère montent au créneau pour dénoncer une cabale orchestrée par les opérateurs économiques. Il n’en est rien, riposte Emmanuel Marcos Zue Eyene, dans une interview donnée dans le même journal. Pour le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises, si les agents auditionnés n’ont rien à se reprocher, il est évident que la justice les mettra hors de cause. »
Une position qui est aussi celle du patron du ministère, Brice Paillat. Interpellé par les syndicats, le ministre refuse, à ce jour, de se prononcer sur cette vague d’interpellations dans son département. A son cabinet, le mot d’ordre est clair : « Il faut laisser la justice faire son travail correctement ».
(Affaire à suivre)
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