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Société

Manifestation à Arambo : Le régime reste sourd face aux revendications des retraités civils et militaires

IMG Yves Kombo Pongui ( en bleu) demande au gouvernement de trouver une solution à cette crise.

Ils s’étaient déjà   mobilisés, en début avril, devant la Primature et l’Assemblée nationale, sans qu’aucun responsable de ces entités n’ait daigné les recevoir pour trouver des solutions définitives à leurs revendications.  Loin de les  décourager,  les retraités militaires et civils ont à nouveau manifesté, le lundi 1er mai dernier, devant l’immeuble Arambo (Libreville).   Une manière pour eux, à l’occasion de la fête du travail, de marquer leur mécontentement d’autant que la Cheffe du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda, organisait au même moment une rencontre avec certaines structures syndicales.

 

«  La Première ministre est restée sourde vis-à-vis des situations des retraités. Nous lui avons fait parvenir des correspondances, elle n’a jamais voulu nous appeler pour que l’on en discute. Le cabinet Finactu a fait son travail, cependant depuis cinq mois que le gouvernement a reçu l’étude, les partenaires sociaux n’ont jamais été invités pour que l’on décide de la suite à donner.  On parle de dialogue, mais face à cette situation, le gouvernement refuse de communiquer. C’est pourquoi nous avons jugé utile de venir faire le piquet de grève à Arambo, » dénonce, Yves Kombo Pongui, le représentant des retraités au sein du MSTGV.  

 

En vérité, Rose Christiane Ossouka Raponda et les membres de son gouvernement ne savent plus quoi inventer comme fumisteries, pour justifier leur incapacité à procéder à l'arrimage et à la valorisation des pensions de retraite. En plus du paiement des services rendus.  Le même régime est incapable, aujourd’hui, de s’expliquer sur la destination prise par l’argent prélevé toutes ces années sur les salaires de ceux qui étaient hier des fonctionnaires. Ces derniers, qui végètent dans la pauvreté et la précarité, ne reçoivent, chaque 05 du mois, qu’une sorte de prépension misérable à la limite de l’insulte. Mais devant autant de souffrance, Ali Bongo Ondimba et son régime restent de marbre.

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