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Société

Marc Louis Ropivia claque la porte et administre une leçon de vie à Nourredin

IMG Ropivia quitte l'Université la tête haute.

Accusé de s’opposer à certaines nominations et de mauvaise gestion par le Coordinateur des affaires présidentielles, Marc Louis Ropivia vient de démissionner de son poste de recteur de l’UOB.

Dans une lettre de démission de deux pages, en aucun moment  Marc Louis Ropivia ne fait allusion à la lettre de recadrage du Coordinateur des affaires présidentielles, Nourredin Bongo Valentin.  Le désormais ancien recteur de l’Université Omar Bongo, la tête haute, le verbe acerbe pose sa démission auprès de son ministre de tutelle, Jean De Dieu Moukagni Iwangou. Non sans avoir mis en évidence, les incohérences, les contre-sens  de la missive produite quelques jours avant par le fils du président de la République. 

 

Son honneur en bandoulière, le Professeur titulaire des universités rappelle, à Moukagni Iwangou mais surtout à Nourredin Bongo Valentin les raisons pour lesquelles de manière ouverte il a jusqu’ici désapprouvé et contesté les nominations récemment faites à l’Université Omar Bongo. A cet effet, indique t-il, le décret n°00216 du 28 juillet 2017 fixant la procédure de désignation des chefs d’établissements supérieur en son article 13, accorde la latitude  au recteur de proposer ses collaborateurs aux fonctions académiques. Le but visé par cette disposition est de garantir la cohésion de la gouvernance universitaire. Or, certaines nominations prononcées pour le compte de l’UOB sont contraires à l’esprit de ce texte novateur : «  je n’ai pas manqué d’attirer votre attention sur cet état de fait », rappelle Ropivia.

 

Mais,  l’ex recteur comprend qu’il y a derrière ces nominations des enjeux qui ne visent pas forcement le bien de l’université dont il avait jusqu’ici la charge.  C’est pourquoi il souligne avec froideur que « l’UOB est un enjeu géopolitique national majeur. Cette réalité explique la volonté de multiples acteurs, internes comme externes d’en avoir le contrôle. Quitte à y entretenir un climat de « guerre froide » permanente.  L’universitaire  connu pour sa rigueur et la qualité de ses productions intellectuelles ne compte pas se salir les mains et altérer sa santé dans   un combat qu’il qualifie de  « risible ». Un combat entretenu par certains de ses collègues « à  la fragilité sociale et morale avérée en quête effrénée de pouvoir dans la sphère politico-administrative du pays. »

 

Face aux accusations de malversations financières soulevées  par Nourredin Bongo dans sa missive, l’ancien recteur, l’ancien ministre de l’Education nationale, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, l’ancien Secrétaire général du gouvernement dit se tenir à la dispositions des autorités  compétentes pour répondre des actes de sa gouvernance. Nourredin Bongo peut-il en faire  autant dans les dossiers pour lesquels il est accusé de malversations financières et d’enrichissement illicite ?  En tous cas, Ropivia vient de sortir de l’Université Omar Bongo par la grande porte.

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1 Commentaires

Lemons - Feb 12, 08:33

Très bonne leçon aux hommes politiques qui malgré le nombre d'accusations restent en poste en se cramponnant de toutes leurs forces...


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