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Marchés publics au Gabon : quand le billet « Makaya » pointe l’opacité dans les conditions d’attribution et le gangstérisme des opérateurs économiques

IMG Le centre de formation de Franceville n'est toujours pas livré.

Dans L'Union du 14 mars dernier, le billet Makaya dénonce la multiplication des éléphants blancs dans l’ensemble du pays.  Un constat accablant qui a récemment soulevé la colère  du  ministre de l’enseignement supérieur, Raphaël Ngazouzé. «  A la fin de la visite des centres de formation du Haut-Ogooué, le ministre de la formation professionnelle a dit sa déception face au non-achèvement des travaux  du Centre Fidèle-Andjoua Ondimba. En fait un sentiment de déception, d’impuissance… », souligne le Makaya.

 

Quand « Makaya » considéré comme "la voix de son maître", dresse un réquisitoire aussi cinglant sur la gouvernance des marchés publics au Gabon, il y a de quoi se poser des questions. Par exemple, dans quelles conditions sont passées les commandes publiques ? Réponse : de manière très opaque et, en plus, par entente directe, c'est-à-dire sans appel d'offres. Qui sont les bénéficiaires de ces marchés ? Réponse : ce sont, essentiellement, des entreprises tenues par des étrangers, à l'exemple de Sobea, Colas, le groupe Seydou Kane, Société Wagué et frères, etc. Qui dirige les Marchés publics dans notre pays ? Réponse : un Bongo Ondimba, évidemment. Fabrice, de son prénom, dont la maman est présidente à vie de la cour constitutionnelle. D'où l'impunité dont il est assuré. Que faut-il faire alors ? Réponse : réhabiliter la Taskforce et rendre justice à ce groupe de professionnels dont la mission, qui avait pourtant produit d'excellents résultats, a été stoppée pour protéger quelques escrocs en col blanc.

 

Cher « Makaya », ce n'est pas la peine de tourner en rond, les coupables de cette situation, on les connaît tous. Les solutions aussi. Trêve d'hypocrisie !

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