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Mays Mouissi : « Pour la première fois depuis 30 ans, le taux d’endettement du Gabon a franchi à la hausse la limite maximale… »

IMG Mays Mouissi, économiste.

Avec la lucidité et la rigueur qu’on lui connaît,  Mays Mouissi  a rendu public, le 9 janvier dernier,  une analyse sur le niveau d’endettement du Gabon.  Comme on pouvait s’y attendre, l’analyse de l’économiste gabonais est plus que jamais inquiétante. A la limite  de la catastrophe.  Pourtant relève Mayss Mouissi, à titre personnel et de façon récurrente depuis février 2015, il n’a cessé d’attirer l’attention de l’exécutif et du parlement sur la nécessité d’une plus grande maîtrise  de l’endettement  public pour préserver les capacités d’intervention de l’Etat et maintenir un niveau d’investissement public en adéquation avec les besoins du pays.

                                                          

Il n’a pas été attendu. Le résultats est là : «  pour la première fois depuis 30 ans, le taux d’endettement du Gabon a franchi, à la hausse, la limite maximale d’endettement autorisé fixé à 70% du PIB au sein de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale ( CEEAC). Le taux d’endettement du Gabon se situe désormais entre 72 et 76 % du PIB alors qu’il était proche de 59%  en 2019 et même de 39% en 2015. », indique l’économiste.   

 

Une situation conséquence, de la folle course d’un gouvernement autiste qui n’a pour seule politique économique que  le recours à l’endettement. «  Il est important que les gabonais sachent qu’en seulement 12 mois entre le 1er janvier et le 31 décembre 2020, le gouvernement de Madame Rose Christiane Ossouka Raponda a endetté notre pays de 1081 milliards de Fcfa supplémentaires nets. L’encours de la dette publique de notre pays est ainsi passé de 5347 milliards à 6428 milliards de Fcfa (+20,2% en 12 mois). »,  fait remarquer Mays Mouissi.

 

Avant  de rajouter : «  Ainsi, comme chacun peut le constater, pour le gouvernement «  maîtriser l’endettement » c’est accroître, en dehors de toutes proportions, la dette publique dont les Gabonais se demandent chaque jour en quoi elle améliore leur quotidien. »  Pire, poursuit-il, à défaut d’avoir une action décisive sur la réduction de la dette publique de notre pays, le gouvernement préfère s’illustrer par une communication approximative et  parfois trompeuse quant il ne cherche pas à s’exonérer  de toute responsabilité en attribuant l’échec des ses politiques à un nouveau bouc  émissaire : la Covid-19.

 

 

 

 

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1 Commentaires

emmanuel oyono - Jan 12, 17:13

ce monsieur est tres pertinant dans toutes ses interventions et frenchement je l'apprecie beaucoup.un tete bien pleine de connaissance


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