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Politique

Menaces de Féfé Onanga à l’endroit des démissionnaires du MPR : Entre ivresse de pouvoir et dérapage inacceptable

IMG Féfé Onanga une sortie de piste intolérable.

 

Le 25 juin dernier, un groupe de membres du Mouvement populaire des radicaux (MPR) décide de dénoncer la fusion-absorption de cette formation au sein du Parti démocratique gabonais (PDG). Le groupe, conduit par l’ancien conseiller chargé de la communication, Peter Peter Brady Akewa, dénonce une manœuvre politique menée par Féfé Onanga sans consultation aucune de la base. Une trahison doublée d’accusation de malversations financières et de détournements, puisque les militants du MPR exigent, en outre, des explications sur la destination prise par leurs cotisations reversées pendant plusieurs années.

 

Il n’en fallait pas plus, pour que Féfé  Onanga rentre dans une colère noire et menace, ouvertement, son ancien conseiller en communication en des termes indignes d’une personnalité de son rang. Féfé Onanga va tomber de haut, en indiquant : « Vous êtes des pauvres types ! Créez votre parti politique au lieu de faire du bruit aux gens. C’est moi qui ai créé le MPR, comme vous le dites. C’est moi qui l’ai vendu. Où est votre problème ? ».

 

Des propos qui frisent la médiocrité politique et une méconnaissance abyssale des règles qui régissent le fonctionnement d’une entité collective. Sinon Féfé Onanga aurait su que, bien qu’il soit le fondateur de ce parti politique, le MPR était d’abord une entité morale dont le fonctionnement est régi par des règles. Le nouveau militant du Parti démocratique gabonais ne pouvait, par conséquent, engager le parti dans une fusion-absorption sans, au préalable, organiser une consultation. A moins que le bon vieux Féfé Onanga, encarté au sein du parti au pouvoir, soit lui aussi tombé dans une sorte de dictat.

 

Pire, l’homme, qui crie désormais sur  tous les toits être un homme de pouvoir, va, ouvertement, menacer son ancien conseiller en communication. « Je n’ai pas envie d’enfreindre à ta vie, sinon je te ferai perdre ton emploi », va-t-il indiquer. Tout le monde a vite compris que le pouvoir monte à la tête de cet homme de 69 ans. On n’est pas loin de la démence sénile.

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