On attendait ce jour des actuels responsables de la Société d’eau et d’énergie du Gabon (Seeg) des explications plus fournies, à la hauteur de la crise, sur les graves défaillances enregistrées depuis le mardi soir sur leur plateforme numérique. Les populations n’ont pu, à partir du site internet, obtenir des unités gratuites en électricité. Une mesure annoncée, à coup de renfort médiatique par le président de la République, Ali Bongo et réitéré par le ministre de l’Energie, Pascal Houagni Ambouroué.
La direction de la Seeg à travers le point de presse organisée, ce jeudi 16 avril, est venu en gros reconnaître son incapacité, à ce jour, à rendre applicable de manière technique cette mesure en avouant à la face du monde qu’entre l’annonce de cette mesure et la mise en place du numéro vert et du dispositif technique du site, il a fallu un temps. Pas besoin d’être un clerc pour comprendre qu’il n’y a pas eu, au préalable, de concertations entre le gouvernement et la Seeg pour étudier toutes les modalités de la mise en œuvre de ces annonces. Mieux, la Seeg a été prise de court.
Conséquence dès le lancement de l’opération, le mardi 14 avril, la Seeg de ses propres dires a rencontré « un embouteillage sur sa plateforme (…) la route s’est rapidement engorgée et cela a entrainé des désagréments vis à vis des usagers d’où les difficultés d’accéder au site ». Même si pour tenter de faire baisser la grogne, elle indique mobiliser actuellement l’ensemble de ses services techniques pour remédier aux disfonctionnements. La direction dit compter sur un désengorgement progressif des demandeurs.
Or, dans l’opinion, les populations appellent le gouvernement à procéder à une généralisation de la mesure de gratuité d’eau et d’électricité. Ce d’autant plus, que la décision de confinement total impacte sans distinction les différents ménages.
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