Ils ne pouvaient rester sans réagir devant la détérioration du climat de sécurité au sein et en dehors des établissements secondaires. Les anciens chefs d’établissements ont, pour ce faire, rendu publique une déclaration commune visant à non seulement dénoncer les agressions répétitives des élèves mais aussi à interpeller le gouvernement pour une meilleure implication.
« Suite à l'assassinat de David Mouloungui, élève en classe de Terminale D au Lycée Paul Indjendjet Gondjout. Très affectés par le climat qui règne actuellement dans les établissements scolaires, caractérisé par : le relâchement des mœurs, les actes de violence gratuite dont certaines avec armes blanches, l'introduction d'armes à feu et de drogue dans les enceintes scolaires, les anciens chefs d'établissement regroupés dans une structure dénommée R.A.C.E. (Rencontre des Anciens Chefs d'établissement) lancent un cri d'alarme face à la généralisation de l'atmosphère nocive au sein de nos établissements scolaires. », indique le communiqué signé par Yvonne Leyimangoye, Brigitte Moualouango, Nicole Zue Obame, Madeleine Christiane V. Rombonot née Ndiaye, Jean Hilaire Obame, Janvier Nguema Mboumba, J. Mboumba Mounguengui, A. Bigfred Memine Me Zue, Innocent Souamy Nestor Nguema Ndong, Parfait Nsa Endamne, Aristide Issembe, Guillaume Gnassangoye , F. Moussavou Mouityet Daniel Ekale.
Pour stopper ces actes d’agressions, les signataires appellent chaque composante de la société à jouer sa partition. Aux autorités, le RACE demande une plus grande implication dans la préservation de la quiétude et de la sécurité nécessaire à un bon apprentissage. Aux associations de parents d’élèves, la mise en place des dispositifs de contrôle et de sensibilisation, aux élèves, à travers les coopératives, une structuration des éléments de défense et aux enseignants un meilleur contrôle des effectifs.
« Parce que nous sommes tous concernés, parce que les enseignants et les administratifs sont menacés, parce que nous n'acceptons pas que nos enfants partent à l'école la peur au ventre, nous sommes disposés à rompre le silence qui entoure cette violence et à apporter notre concours pour trouver des solutions volontaristes impliquant toute la communauté scolaire. » concluent les anciens chefs d’établissements.
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