La route dans un état catastrophique.
La situation de la route à Mimongo est un sérieux problème auquel ne semblent pas prêter attention les autorités administratives et politiques de notre pays. Chaque jour qui passe, la situation s'enlise et les populations lambdas en paient le prix.
Par Wilfrid Kombe Nziengui
On ne le dira jamais assez, Mimongo a été oublié par les décideurs. Abandonnés par le gouvernement qui n'a plus assuré aucune de ses missions régaliennes, les populations d'Étéké avaient fait recours à la société minière de l'Ogoulou (SMO) pour désenclaver l'axe Yeno-Etéké.
Sauf que cette société qui exploite les richesses minières dans cette zone du Gabon va bâcler les travaux. Lesquels travaux se sont arrêtés à l'ensoleillement et au reprofilage de la route. Conséquence avec le retour des pluies ce sont des bourbiers à n’en plus finir. Lesquels rendent difficile la circulation.
La situation est quasiment la même dans l’ensemble du département. Du pont d’Onoye jusqu'à Mimongo à Koulamoutou, la situation est catastrophique. Sur le même tronçon Yeno-Bilengui en passant par Nombo pour sortir à Lebamba, la situation est tout aussi catastrophique.
Sollicité à plusieurs reprises, le ministre des Travaux Publics, Armel Bonda Balonzi, n'a jamais daigné effectuer une mission d'inspection dans la zone. Une attitude qui attise les critiques dans la province de la Ngounié. Le ministre est accusé de s'occuper que de Fougamou, localité dont il est originaire.
« Nous ne bénéficions plus de rien. On nous prive de tout. Nous n'avons pas de dispensaires dans les villages, et dans les structures qui existent encore, il n'y a pas de médicaments. Voilà que depuis des années nous sommes privés de routes », s'indigne un habitant.
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