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Mise en examen de Jean Bosco Bougoumou : « Le pouvoir judiciaire vient de démontrer les rapports incestueux qu’il entretient avec un pouvoir aux relents totalitaires… »

IMG Jean Rémy Yama dénonce l'incurie d'une justice aux ordres.

Jean Rémy Yama dénonce la vacuité du dossier d’accusation contre le Secrétaire général adjoint de Dynamique unitaire quelques jours après la mise en détention préventive de ce dernier par les juges d’instruction.

Il ne pouvait pas garder le silence devant  cette nouvelle injustice.  Bien au contraire, le président de la Dynamique unitaire a pris ses responsabilités en dénonçant ouvertement  les dérives d’un système judiciaire qui vient d’incarcérer l’un des Secrétaires généraux  adjoints du regroupement syndical qu’il dirige.

 

Dans une déclaration rendue publique,  hier vendredi  28 août, Jean Rémy Yama relève que le seul élément à charge sur lequel s’appuient les magistrats du parquet et du siège pour mettre en examen Jean Bosco Boungoumou Boulanga, serait une vidéo non publiée au moment des faits que l’intéressé  aurait enregistré, appelant à la fin de la Françafrique et à l’insurrection populaire suite à la situation confuse qui règne au sommet de l’Etat.  Donc rien de  solide pouvant justifier la mise sous mandat de dépôt de cette figure importante de Dynamique unitaire.

 

Pour Yama, le pouvoir judiciaire au Gabon vient à nouveau de démontrer à la face du monde les rapports incestueux qu’il entretient avec un pouvoir exécutif aux relents totalitaires, voire dictatoriaux, qui déshonore l’image d’un Etat, d’un pays, d’une nation. Cette arrestation, conforte indique l’enseignant d’université,  la violation des droits et des libertés fondamentales. 

 

Le président de la DU suggère plutôt au régime en place de porter son attention non pas sur la vidéo mais sur les raisons de cette prise de parole : «  Jean Bosco Boulanga et beaucoup d’autres compatriotes interpellés pour leurs opinions et déclarations, ne font que dire tout haut ce que la majorité des Gabonais pense tout bas. Toutes ces arrestations traduisent un véritable malaise dont la solution aurait dû se trouver à la présidence de la République, au parlement, au gouvernement et dans les forces de sécurité et de défense. »  Avant de rappeler cette phrase de Mahamat Gandhi : «  La désobéissance civile devient un devoir sacré quand l’Etat n’observe plus les lois, ou, ce qui revient au même, quand il est corrompu. Et un citoyen qui négocie avec un tel Etat partage sa corruption et son dérèglement ».

 

En définitif, pour Jean Rémy Yama, la vacuité du dossier judiciaire  contre Jean Bosco Boulanga est un baromètre de l’effondrement de la République ; « et lorsque la République est menacée c’est tous les gabonais qui sont menacés » rajoute-t-il.

 

 

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