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Mort dans des circonstances étranges dans l’usine : La Sobraga accusée de vouloir arnaquer la famille du défunt Bernabé Bopenga

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L'affaire Bernabé Bopenga est loin d'avoir fini de faire parler d'elle. Ce jeune homme de 27 ans est décédé dans des circonstances sombres, le 08 mai 2015, dans l'usine de la société de brasserie de la Ngounié la (SBN), où il travaillait dans le service de nettoyage des bouteilles depuis trois ans.

 

Mais à sa mort, les parents du défunt vont demander à la SBN de leur verser le capital décès pour la prise en charge des deux enfants laissés par Bernabé Bopenga et poursuivre les travaux de construction de la maison laissée toujours par ce dernier. Traînés devant la justice, les responsables de ladite société vont, finalement, accepter de procéder au dédommagement, en décidant de verser un capital décès dont le montant sera arrêté à 54 millions de Fcfa (montant qu'aurait touché le défunt pendant le reste de ses années de travail).

 

Alors que la famille attendait que les 54 millions de Fcfa leur soient versés, un certain Guy Germain Essono Ekoua, employé de la Sobraga s'est rendu la semaine dernière à Mouila rencontrer la famille de Bernabé Bopenga à qui il tentera contre toute attente de remettre une enveloppe de 8 millions de Fcfa à la mère du défunt au titre du capital décès de leur enfant. Un montant que la famille a refusé de prendre « Nous avons refusé de prendre ce montant, parce que ce n'est pas le montant auquel nous nous étions accordé avec les responsables de Sobraga. Chose encore curieuse, monsieur Essono Ekoua n'est pas arrivé avec un chèque pouvant attester de la fiabilité de la somme totale qu'aurait décaissée la Sobraga. Autant de zones d'ombre qui nous ont conduit à rester prudents, afin de ne pas nous faire avoir », a expliqué la mère du défunt.

 

Joint au téléphone, Guy Germain Essono Ekoua s'est contenté de dire ce qui suit « Sobraga n'a pas décaissé un montant. C'est nous qui avons voulu aider la famille en leur proposant 8 millions de Fcfa », a-t-il dit. Et de poursuivre : « Au lieu de payer à la famille 54 millions de Fcfa, nous avons jugé utile de revoir les calculs qui ont permis de ramener le montant à 17 millions. C'est ainsi que nous avons divisé ce montant en deux une part devrait revenir à la famille et l'autre à Sobraga, étant donné que ce n'est pas Sobraga qui a tué leur enfant bien qu'il soit mort dans l'entreprise ». Des arguments qui, jusqu’ici, ne convainquent toujours pas la famille.

 

Les faits

Le jour de son décès, il s'est réveillé vers 5 heures, pour emprunter le véhicule assurant le transport du personnel jusqu'à son lieu de travail. Mais vers 9 heures, les parents vont apprendre le décès de Bernabé Bopenga. Ils vont se rendre rapidement à la SBN pour s'enquérir de la situation. Mais là-bas, le corps n'y était plus. Il avait déjà été transporté dans un hôpital pour se faire examiner. Les responsables de l'entreprise vont indiquer aux parents que leur fils était mort par crise cardiaque. Ce qui sera contraire à la réalité, parce que des fractures au niveau de la tête avaient été identifiées sur le crâne du défunt.

 

(Affaire à suivre…)

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