Mort du gendarme Dandy Vincent Ndjila : la clé oubliée à la porte à l'origine de la dispute meurtrière

Dandy Vincent Ndjila n'est plus.

On en sait un peu plus sur la mort du gendarme, Dandy Vincent Ndjila, à la suite d'une bagarre qui a éclaté, le vendredi 20 mai 2022 entre lui et sa compagne. Tout serait parti d'une banale dispute qui a déclenché, après que l'adjudant en service au camp de Gendarmerie du Gros-Bouquet a trouvé la clé de la maison sur la porte, le vendredi 20 mai dernier vers 4 heures, alors qu'il rentrait d'une virée avec des amis.

Par Wilfrid Kombe Nziengui

Les commentaires sont allés dans tous les sens. Les uns accusant l'homme et les autres la femme, d'être à l'origine de la bagarre qui a entraîné la mort de la première personne citée. Selon des sources proches du dossier, l'adjudant Dandy Vincent Ndjila a succombé à ses blessures quelque temps, après qu'il venait d'être blessé par un couteau au niveau du thorax.

Les faits se sont produits, alors que le gendarme défunt et sa compagne étaient à leur huitième année de vie commune et un enfant de deux ans. En effet, vivant ensemble depuis 8 ans, leur relation amoureuse, qui traversait des moments de secousses du fait des scènes de jalousie, a fini par virer au drame. Selon plusieurs sources, ce jour-là, l'adjudant est rentré chez lui vers quatre heures du matin. Mais seulement, en rentrant, le corps habillé va trouver la clé de la maison sur la porte qui était pourtant fermée.

Ayant trouvé sa compagne endormie, il va la réveiller et lui demander des comptes, étant donné qu’en plus de laisser la clé à l’extérieur, la porte était seulement rabattue. A ce reproche, la femme répondra à son compagnon qu'elle avait oublié de fermer la porte, avant d'indiquer qu'elle fera désormais tout son possible, pour que ce geste d'inattention ne se reproduise plus.

Mais Dandy Vincent Ndjila, dans un état d'ébriété, ne va pas s'arrêter là. Il va déclencher la dispute avant de se rendre à la cuisine où il se serait emparé d'un couteau. « Il avait le couteau avec lui, j'ai essayé de le lui arracher. Ainsi, nous nous sommes mis à se le discuter chacun tirant de son côté. Etant plus fort que moi, il a pu avoir le dessus sur moi. Mais malheureusement, c'est quand j'ai lâché que lui en tirant de force que le bout du couteau s'est enfoncé sur sa poitrine. Il a retiré le couteau et a introduit les doigts pour mesurer l'ampleur de la blessure », aurait témoigné devant les agents, la compagne du défunt.

Transporté au Centre hospitalier universitaire d'Owendo, l'agent des Forces de sécurité ne va pas être traité, car n'ayant pas payé la caution imposée par la structure hospitalière. Un montant que ne possédaient pas les frères d'armes qui l'avaient accompagné. Il va, finalement, rendre l'âme le même vendredi en matinée.