Le ton est monté d’un cran le 10 septembre dernier. Chaises casées, morceaux de bois… les agents du Parc national de La Lopé ont fait usage de différents objets pour barricader l’entrée menant à leur lieu de travail. Ce, pour exiger le paiement immédiat et sans condition de quatre mois de salaire. « No money, no work » scandaient la dizaine d’agents mobilisés pour l’occasion.
Un mouvement d’humeur qui n’était visiblement pas du goût du Conservateur du Parc, lequel a exigé des agents grévistes la levée des barricades et la suite du dialogue dans l’enceinte de l’établissement. « Il n’en est pas question. On veut notre argent. Il n’y a plus de dialogue », ont répondu en choeurs les agents remontés par tant de mépris et d’indifférence.
A Libreville, Lee White, le ministre des Eaux et Forêt reste de marbre devant la situation. Le Syndicat national des écogardes du Gabon (Syneg) indique quant à lui que cette situation est la conséquence de la mauvaise gestion des fonds alloués par les bailleurs de fonds. Le syndicat indique que les partenaires internationaux au regard des malversations constatées ont décidé de suspendre le décaissement des fonds. « Plusieurs projets sont actuellement à l’arrêt », souligne un responsable du syndicat.
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