Incapable d’apporter des solutions aux revendications posées par les agents, le ministre des Affaires Etrangères fait désormais usage de la force. Ce 14 juin, en début d’après-midi, Michaël Moussa a fait appel à un détachement de la gendarmerie nationale (plus d’une cinquantaine d’hommes) pour déguerpir au plus vite les agents qui observent, depuis le 7 juin dernier, un mouvement de grève d’avertissement avec organisation d’un service minimum.
Sauf qu’en l’absence de dialogue, les agents n’écartent plus l’option de tout paralyser. D’autant qu’à ce jour leurs revendications portant sur le paiement, sans conditions, des 7 trimestres d’arriérés de prime de servitudes diplomatiques (P.S.D) en plus du respect du plan de carrière des agents n’ont trouvé aucune solution. Les agents désormais déterminés à aller jusqu’au bout refusent de céder à toutes formes d’intimidations. Pas sûr que le déploiement de la gendarmerie devant les locaux du ministère à Batterie IV suffise à les faire reculer. Pas plus que les autres menaces proférées par Michaél Moussa. Il est plutôt à craindre que les agissements du ministre favorisent une radicalisation du mouvement de grève.
(Nous y reviendrons)
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