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Office national de la sûreté : Le personnel au pain sec !

IMG Le Général Sylvain-Florient Pangou Mbembo, à droite, directeur général de l'Office.

Le personnel de l’Office national de la sûreté et de la facilitation des aéroports du Gabon réclame plus de trois mois de salaires impayés et des meilleures conditions de travail.

 

Plus rien ne va à l’Office national de la sûreté et de la facilitation des aéroports du Gabon. L’entité ayant pour mission la gestion des aéroports du Gabon est, aujourd’hui, au bord du gouffre. Conséquence : des impayés de salaire de son personnel. Au moment où nous mettions sous presse, le personnel envisageait d’entamer un mouvement de grève.

 

Selon diverses sources, l’entité que dirige le Général Sylvain-Florient Pangou Mbembo subit les caprices des services du Budget. Ce, malgré les nombreuses relances de la direction pour les décaissements des budgets alloués.

 

Conséquence, les personnels affectés aux aéroports de Libreville, Mvengué, Port Gentil sont plongés dans une misère extrême. « C’est encore plus compliqué avec la rentrée scolaire qui point à l’horizon », déplore un agent. 

 

Comment en est-on arrivé là ?

Il ne faut pas chercher bien loin, la tendance baissière de la redevance passagère, ressource propre de cet établissement, est la principale cause de ce gouffre. Pour tenter d’éviter le pire, le gouvernement avait décidé d'allouer une dotation budgétaire spéciale pour le paiement des salaires du personnel. Mais jusque-là, il n’y a rien, l'ONSFAG n’a toujours pas reçu l’aide promisse. Du coup, des inquiétudes fusent de partout. A l’Office, de nombreux cadres de la boîte ne cachent plus leur agacement devant les retards accusés dans le décaissement du budget. « On a l’impression que l’Office ne figure pas dans les priorités budgétaires. Pourtant, la sensibilité de nos missions devrait amener les autorités à placer l’Office comme une priorité au même titre que les forces de sécurité et de défense », se désole un membre du Conseil d’administration.

 

Pour rappel, c’est en 2018 que l’Etat gabonais a décidé de transformer l’Agence nationale de l'aviation civile, en Office national de la sûreté et de la facilitation des aéroports du Gabon. Placé sous tutelle technique du ministère des Transports, l’ONSFAG jouit d’une autonomie de gestion. Aux dernières nouvelles, la direction de l'Office a informé du paiement imminent d'un mois de salaire sur les trois dus aux agents. Pour autant, cela ne résout pas la crise.

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