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Politique

Opiangah accuse certains membres de l'Exécutif de travailler à la faillite de ses entreprises

IMG Hervé Patrick Opiangah, capitaine d'industries.

 

C’est une interview choquante que celle donnée, ce mercredi 05 octobre, par Hervé Patrick Opiangah (HPO) dans le journal L’Union.  L’ancien conseiller spécial d’Ali Bongo, aujourd’hui capitaine d’industries, a exprimé toute sa désolation de constater la mise au banc des entrepreneurs locaux dans « l’effort économique ».  En plus de toutes les manœuvres visant à envoyer à la faillite  les entreprises locales existantes.  Celui qui est à la tête de  la SGTP Mines, Tyriame (transport), Sogada (alimentaire) et la SGTP-BTP (travaux publics) accuse ouvertement l’entourage d’Ali Bongo et d’autres membres de l’exécutif de travailler à la faillite de son groupe d’entreprises.

 

« Depuis la création, voici douze ans, de la SGTP-BTP, une PME à capitaux gabonais à 100 %, et malgré de belles références comme la voirie principale de Moanda – dont la qualité est unanimement saluée par les experts et les usagers – nous n’avons jamais obtenu un seul chantier de l’État gabonais! Pour autant, nous avons quelques belles réalisations qui racontent l’histoire du Gabon qui entreprend, bon gré, mal gré. », fustige-t-il.

 

Plus grave, poursuit celui qui est par ailleurs député de Mounana et questeur à l’Assemblée nationale, les acteurs de ces agissements ont lancé à son encontre une sorte de fatwa  au point qu’il se sente désormais « épié, surveillé, traqué. » Pourquoi suis-je l’objet de tant de haine ? interroge l’homme d’affaires qui du fait de ses entreprises  donne de l’emploi a environ dix mille personnes de manière directe et indirecte dans l’ensemble du pays.  Pour autant HPO contre-attaque : « Mais qu’ils sachent une chose, ces nageurs au dos nu: je les vois et les connais. »

 

Une probable fermeture et le chaos social  ?

 

C'est une hypothèse que HPO n'écarte plus.  D’autant qu'indique-t-il : « Mon engagement pour le Gabon est sans faille, certes, mais je reste en fin de compte un être humain avec un seuil de tolérance face aux attaques. Devrais-je me sacrifier par amour pour mon pays? Ma réponse est sans équivoque « oui ». Devrais-je le faire en mettant en péril le futur de mes enfants et celui de mes concitoyens? Je pense que « non », car ils ne méritent pas un tel sort. Voici pour moi le pas à ne pas franchir. Or si l’on m’oblige, je serai amené à faire un choix difficile qui va me déchirer le cœur. Je me retrouverai à devoir fermer toutes mes entreprises. J’en souffrirai, certes, mais cela m’aura été imposé. »

 

Le dialogue pour sauver le pays du marasme

 

Du reste à la fin de cette interview,  Opiangah ne manque pas d’en appeler à un rapprochement des enfants de ce pays au nom de l’intérêt général. « Toutes les forces vives de notre pays doivent pouvoir se retrouver, avoir le courage et le temps de se parler et de clarifier leurs différends, quels qu’ils soient. Parce que les silences pèsent comme des pierres. Et avec des pierres, on construit des murs. Or les murs séparent… Il nous faut construire un avenir radieux pour notre pays et nos populations. »

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