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Palabres dans la succession de Jean-Marie Mintsa Ondo :La spoliatrice Mengue M’Ondo quitte le pays pour échapper à la prison

IMG Ce qui reste de la maison après sa destruction par Mme Mengue M'Ondo.

Elle aurait été exfiltrée du pays par ses proches qui refusent de la voir croupir en prison. C’est l’information donnée par plusieurs sources au sein des services judiciaires, après que nous eûmes dénoncé, dans notre dernière livraison, la complaisance des autorités à l’égard de dame Marie-Claire Mengue M’Ondo. Cette dernière, condamnée à quatre ans de prison ferme et 250 millions de FCFA d’amende pour avoir spolié et détruit les biens devant revenir aux enfants de son défunt frère Jean-Marie Mintsa Ondo, était toujours en liberté, alors que la justice avait décerné à son encontre un mandat d’arrêt.

 

L’affaire fait désormais grand bruit, tant elle démontre le niveau de fausseté, et même de corruption de certains magistrats et agents de Forces de l’ordre qui ont tout fait pour retarder la mise en application de la décision rendue par la justice. Et cela, aux dépens des intérêts des enfants victimes des agissements de leur tante. D’ailleurs, l’aîné des enfants et par ailleurs administrateur de la succession, Amos Mintsa n’avait pas hésité à saisir les agents de la Gendarmerie nationale, pour que ces derniers procèdent à l’arrestation de dame Marie-Claire Mengue M’Ondo qui résidait, d’après lui, au Haut de Gue-Gue chez sa fille. Prétextant la non-possession d’un document que devait préalablement délivrer le procureur de la République, les agents vont refuser d’entrer dans le domicile et de procéder à l’arrestation de la tante spoliatrice.

C’est la même couardise qui a prévalu, pour que la femme condamnée par la justice parvienne à passer entre les mailles des services de la Police de l’air et des frontières (PAF). Mais la fuite de dame Marie Claire Mengue M’Ondo n’a pas douché la détermination d’Amos Mintsa. Ce dernier va mener toutes les poursuites nécessaires, pour que justice soit rendue.

 

Rappel des faits

 

Il y a 30 ans, Jean-Marie Mintsa Ondo décédait. Cet ancien officier de police qui va par la suite se reconvertir dans les affaires va laisser plusieurs biens à ses enfants, dont un immeuble situé au Centre-ville, à quelques mètres de l’Avenue de Cointet, à Libreville. C’est ce bien que va récupérer en toute illégalité la tante spoliatrice, Marie-Claire Mengue M’Ondo. Pendant plusieurs années, cette dernière va occuper le bâtiment, alors que ces neveux végétaient dans la nature. Lorsqu’il sera en âge de mener une bataille judiciaire contre sa tante, Amos Mintsa va saisir les instances judiciaires, pour que le bien laissé par leur père leur soit restitué.

 

Le tribunal de première instance de Libreville va, finalement, reconnaître, dans sa décision, au regard des pièces versées au dossier et des débats à l’audience, que, depuis 30 ans, dame Mengue M’Ondo, sœur du défunt, a spolié les biens laissés par ce dernier à ses enfants, en faisant de cela sa propriété. Les instances judiciaires vont donc, en mars 2016, ordonner son expulsion.

 

Mais c’était mal connaître les desseins malveillants de cette femme. Après la décision rendue par le tribunal, la tante spoliatrice va, tout simplement, décider de dégrader la maison par la destruction des murs, l’enlèvement des compteurs, grilles de sécurité, démolition des meubles et sanitaires, laissant ainsi le bâtiment hors d’usage. Lequel bâtiment deviendra un abri pour des indigents et autres malades mentaux.

 

Outré par le machiavélisme dont fait montre sa tante, Amos Mintsa va, immédiatement, saisir la brigade de la gendarmerie. Interrogée par les agents, la prévenue va reconnaître les faits qui lui sont reprochés. Déférée au parquet de la République, elle sera inculpée du délit de destruction volontaire des biens d’autrui. La sanction est sans appel, dame Mengue M’Ondo est condamnée à cinq ans d’emprisonnement avec sursis et à une amende de 50 millions de FCFA à payer aux enfants à titre de dommages-intérêts.

 

Mais là encore, la tante spoliatrice refuse de payer ladite somme. Prétextant avoir des relations au sommet de l’Etat, elle refuse, jusqu’à ce jour, de reverser aux enfants de son frère le montant décidé par le tribunal. Pire, cette dernière va produire des faux documents pour tenter de faire croire qu’elle aurait reçu en legs de son frère décédé ce bâtiment. Après investigation, le tribunal va parvenir à établir que le document produit par dame Mengue M’Ondo était un faux. En conséquence, elle sera condamnée pour faux et usage de faux à quatre ans de prison ferme. Le tribunal va décerner à son encontre un mandat d’arrêt et exiger d’elle le paiement de 250 millions de FCFA à titre de dommages-intérêts.

 

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