Pascal Oyougou, une détermination sans faille.
En dépit des années passées en prison et d’une condamnation, Pascal Oyougou a réitéré sa volonté de demeurer déterminé à poursuivre son combat pour l’alternance démocratique à la tête du pays. Une position contraire à celle de son ami de bagne, Frédéric Massavala Maboumba qui lui est reparti au PDG.
C’est l’histoire de deux hommes politiques qui ont tous les deux été arrêtés et emprisonnés à la prison centrale du Gros-Bouquet par le pouvoir en place pour leurs opinions politiques. Mais deux hommes dont les trajectoires politiques au sortir de leur bagne sont totalement opposées. Accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat, Pascal Oyougou a comparu, le mercredi 16 juin dernier, devant le tribunal de Libreville, après avoir passé quarante-deux mois en prison. Bien que libre, il a été, néanmoins, condamné par les juges à une peine de cinq ans de prison dont trois ans ferme et deux avec sursis. Il est donc libre puisqu’il avait déjà purgé trois ans et six mois de prison ferme.
Pour autant, cet homme, la tête haute, avait, à l’occasion d’une déclaration donnée le 07 juin dernier, réitéré sa détermination à poursuivre le combat pour l’alternance démocratique et le respect du choix exprimé par le peuple lors de la présidentielle de 2016. Ni les années passées en prison, de manière totalement arbitraire, ni le fait qu’Ali Bongo Ondimba se soit maintenu, entre-temps, au pouvoir n’ont ébranlé la détermination d’Oyougou de voir le Gabon sortir, un jour, du chaos dans lequel il s’enlise : « Il y a décadence dans tous les secteurs de la Nation. […] Les mobiles, qui ont justifié le vote massif en faveur de Jean Ping, sont toujours présents. Le peuple aspire, plus que jamais, au changement qu’il a exprimé dans les urnes le 27 août 2016 ».
Massavala Maboumba a décidé de cracher sur ses convictions
La position et les convictions de Pascal Oyougou sont à des années-lumière de celles de Frédéric Massavala Maboumba. L’ancien porte-parole de la Coalition pour la nouvelle République a choisi de repartir dans le Parti démocratique gabonais (PDG) avec armes et bagages. Prétendant privilégier la voix du consensus et de l’apaisement, le natif du département de Tsamba-Magotsi a décidé de cracher sur ses convictions (si convictions, il y avait), pour défendre le régime qu’il a quitté le 15 janvier 2016.
Dans sa lettre de démission envoyée à Ali Bongo Ondimba, Massavala Maboumba indiquait : « Depuis le décès de son président-fondateur en 2009, j’ai été, plus que surpris, par votre volonté manifeste de marginaliser, voire d’humilier tous ceux qui ont contribué à fortifier ce parti à travers le Gabon. Je tiens, par ailleurs, à me désolidariser de votre style particulier de gouvernance à la tête de notre pays ». Questions : qu’est-ce qui a changé entre-temps ? Ali Bongo Ondimba a-t-il changé son style particulier de gouvernance ? S’est-il mué en rassembleur et démocrate ?
A l’évidence, c’est rien de tout cela. Tandis que Massavala Maboumba a fait le choix des intérêts du ventre, Oyougou a choisi de privilégier l’intérêt supérieur de la Nation. A la fin, seuls l’histoire et le peuple les jugeront.
Je trouve votre analyse très simpliste et mal orientée. Vous employez des mots, vous jugez à la fin vous n'en dites rien de consistant. Pour un intellectuel qui se veut, cruesez, chercher ainsi vous pouvez donner quelque choses de consistant à vos lecteurs. Ce que vous faites n'est que la sorcellerie .
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