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Politique

Pascal Oyougou : « Je reste fidèle au peuple et à son choix exprimé en 2016 en faveur de Jean Ping…»

IMG Pascal Oyougou, lors de sa déclaration.

La tête haute.  C’est la première fois depuis sa libération de prison qu’il prend la parole publiquement. A l’occasion d’une déclaration de presse, organisée le lundi 07 juin,  Jean Pascal Oyougou n’est pas passé par des multiples chemins, pour affirmer au peuple gabonais,  sa détermination à poursuivre le combat pour l’alternance démocratique et le respect du choix exprimé par le peuple en 2016.

 

 «  A la lumière de ce constat, je prends position, comme j’ai pris position en 2016, pour le changement qui est la principale aspiration du peuple.  Je reste fidèle au peuple et à son choix exprimé en 2016 en faveur de Jean Ping, pour présider aux destinées de notre cher pays, le Gabon », souligne celui qui vient de passer  41 mois à la prison centrale de Gros-bouquet.  

 

Une incarcération, conséquence de la défense de ses opinions : «   Etre en prison pour ses opinions, vous devez vous en douter, est très difficile à accepter. On se dit d’abord qu’il y a une erreur sur la personne. On pense qu’on va vite sortir de ce cauchemar, et puis les jours passent, et on se rend compte qu’on est face à un mur dressé par des gens qui n’utilisent, ni le droit, ni la justice, mais leur propre volonté de vous anéantir et de briser votre vie, ainsi que celle de vos proches », se désole l’homme qui clame son identité d’Altogovéen libre.

 

« Le pays est en totale régression »

 

Avant de constater, au sortir de son séjour en prison, la régression du pays à tous les niveaux. «  Il y a décadence dans tous les secteurs de la Nation. (…) Les mobiles qui ont justifié le vote massif en faveur de Jean Ping, sont toujours présents.  Le peuple aspire plus que jamais au changement qu’il a exprimé dans les urnes le 27 août 2016. »

 

Pascal Oyoygou est donc plus que jamais convaincu qu’il faut se battre pour un Gabon libre et démocratique. Non  plonger dans  des querelles de personnes. C’est pourquoi, il le dit tout haut «  malgré tout ce que j’ai subi, je n’en veux à personne, non pas parce que je suis naïf ou idiot mais tout simplement parce que la haine, la colère, la méchanceté sont des sentiments qui nous détruisent  physiquement et spirituellement ».  Voilà une leçon de vie, une leçon de résilience.

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