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Société

Patients et cadavres séquestrés au CHU Mère Enfant : Aminata Ondo dénonce le laxisme de la Cnamgs et demande le départ de Sévérin Anguilé

IMG Aminata Ondo, présidente de l'Association contre le risque médical au Gabon.

L’association que dirige Aminata Ondo multiplie ces dernières semaines les actions de contestation visant à fustiger les traitements inhumains dont sont victimes les patients au CHU Mère  Enfant de Jeanne Ebori.

 

Hier, lundi 8 août, la responsable de l’Association contre le risque médical au Gabon a assiégé l’entrée de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale  (Cnamgs). Ce, afin de fustiger le laxisme de cette entité qui a en charge la gestion de l’assurance maladie dans le pays. « Toutes ces mères que vous voyez derrière moi sont bloquées à Jeanne Ebori.  Elles sont économiquement faibles, leurs dossiers ont été transmis, depuis plus d’un mois, à la Cnamgs. Les dossiers ne sont même pas traités.  Elles se retrouvent bloquées avec leurs nourrissons à Jeanne Ebori », fustige l’actrice de la société civile.

 

 

Aminata Ondo ne s’arrête pas là et dénonce la lenteur avec laquelle les dossiers qui requièrent une prise en charge sanitaire urgente  sont traités ; «  les dossiers urgents ne sont pas traités. Finalement, la Cnamgs joue quel rôle ?  Nous avons un jeune garçon ici qui a une hernie. Ses parents ont saisi la Cnamgs, c’est seulement ce matin que l’on sort le dossier pour être traité. Le directeur général n’est pas là.  Le principal signataire des prises en charge n’est pas à son poste donc cet enfant peut mourir parce que cette prise en charge n’est pas rapidement effectuée. Nous nous posons la question de savoir  à quoi nous sert cette assurance maladie ?  Un directeur général payé à 15 millions Fcfa, quelle est sa rentabilité ? »

 

Tant d’incuries qui poussent Aminata Ondo à s’interroger sur les destinations prises par l’argent prélevé si «  le gouvernement est incapable de soigner les gabonais. Moins de deux millions d’habitants mais on ne peut pas les soigner. Alors qu’il y a des détournements énormes, massifs à la Cnamgs. »

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