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Société

Patrichi Tanasa condamné à 12 ans de prison et 76 millions d’amendes : Une parodie de justice !

IMG Les inculpés à la barre.

Une parodie de justice. Voilà ce à quoi le peuple a eu droit à travers la condamnation à 12 ans de prison et 76 millions d’amendes de Patrichi Tanasa.  La Cour criminelle a reconnu l’ancien administrateur général de  Gabon Oil Compagnie (GOC) coupable des crimes de détournement de fonds publics et  blanchiment de capitaux. 

 

Si personne ne peut remettre en cause, le fait que Patrichi a eu, de manière totalement illégale, à sortir des caisses de la société de l’argent (on parle de près d’une dizaine de milliards), les juges ont volontairement occulté le fait que cet argent a servi (au moins en partie)  au financement des activités des personnalités politiques, des associations dont celle de la première dame,  du championnat national de première division sans omettre les aides aux affidés du régime. Tout cela, au su et au vu de tout le monde.

 

En aucun moment, tout au long de ce procès, les magistrats n’ont daigné faire comparaître les personnes et entités citées à la barre. Alors que leurs témoignages auraient concouru à la manifestation de la vérité et à établir les responsabilités dans ce scandale.  D’ailleurs, il a fallu,   un communiqué publié par la Fondation Sylvia Bongo, pour que l’on découvre que depuis 2014, la GOC a participé activement à la campagne «  Octobre Rose » à travers des dons de 5 millions de  Fcfa reversés à deux reprises. 

 

Sauf que cette version des faits de l’association de la première dame ne pourra être vérifiée et confrontée à celle de Patrichi qui a révélé que cette entité a reçu 150 millions de Fcfa. Les magistrats n’ont pas voulu creuser davantage en appelant les responsables de cette association à comparaître.  Tout comme l’on ne s’aura jamais pourquoi  la GOC avait décaissé  150 millions pour le financement de la Tropicale Amissa Bongo. Tout ne sera qu’opacité parce qu’au fond l’objectif de ce procès n’était pas la manifestation de la vérité mais plutôt la condamnation d’un homme. 

 

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