Serge Ahmed Mombo a été arrêté hier, mardi 25 janvier, dès son arrivée à l’aéroport de Libreville par les éléments de la direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire, couramment appelée B2.
Alors qu’il prenait part à la Can au Cameroun en tant qu’intendant de l’équipe nationale, Serge Ahmed Mombo, avait été cité par le journal The Guardian comme l’une des personnalités qui aurait eu à commettre ces abjectes exactions sur des jeunes : « Serge Mombo, un responsable du football gabonais, a abusé sexuellement de jeunes joueurs et a exigé des relations sexuelles comme condition pour obtenir des places dans les équipes nationales », soulignait à cet effet, le journaliste, Romain Molina.
Immédiatement après que ces révélations avaient été rendues publiques, celui qui occupe par ailleurs, le poste de président de la Ligue de football de l’Estuaire, clamait son innocence en indiquant sur sa page Facebook : « J’ai voulu en rire mais les faits sont trop graves pour laisser passer. Je ne suis pas du tout surpris par cette cabale médiatique au lendemain de ma réélection à la tête de la Ligue de Football de l’Estuaire et à la veille du renouvellement du comité Exécutif de la FEGAFOOT »
Avant de rajouter : « Je me sens touché dans mon amour-propre et les auteurs de cette machination vont répondre de leurs actes. Les archives sont là pour démontrer que cette action de déstabilisation de mêmes auteurs ne date pas d’aujourd’hui. J’ai été arbitre international, aujourd’hui président de la ligue, je n’ai jamais été au centre de ces basses besognes que je condamne avec la dernière énergie ».
Sauf que cette sortie publique n’aurait pas suffi à lever l’ensemble des soupçons qui pèsent sur ce proche de l’actuel président de la Fédération gabonaise de football, Pierre Alain Mouguengui. Il devra répondre de ces accusations devant la justice comme d’autres personnes inculpées pour les mêmes faits.
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