Le 27 mai dernier, les actuels responsables de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP) étaient rapidement montés au créneau pour démentir la rumeur faisant état d’une rupture à Libreville de carburant. Ce, alors que l’opinion constatait déjà des tensions au sein des stations-services. La SGEPP était allée plus loin en indiquant qu’elle disposait de 60 jours d’autonomie sur le gasoil, le pétrole et l’essence. Il n’y avait, pour la direction de la SGEPP, aucune crainte à avoir.
Sauf que trois semaines après cette sortie publique, force est de constater que les médias qui ont lancé l’alerté sur cette tension étaient dans le vrai. Mieux, la SGEPP faisait dans le subterfuge. Pour preuve, depuis ce mardi 14 juin, les stations-services sont dépourvues de gasoil. Les automobilistes surpris de cette soudaine rupture n’ont pas eu d’autres choix que de garer leurs véhicules à défaut de faire la queue en attendant que le produit soit livré. Curieusement, alors que les usagers attendent des explications sur les raisons de cette rupture, la direction de la SGEPP se contente d’en appeler au calme tout en indiquant que les stations seront alimentées d’ici 15 heures. Aucune explications sur les raisons de cette rupture. La preuve de l’amateurisme dans la gestion des produits indispensables pour le fonctionnement de l’économie du pays.
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