François Ndong Obiang, président de REAGIR.
Pas de place aux ambiguités susceptibles de donner l’impression d’une énième rencontre visant à se redistribuer les postes entre acteurs politiques. REAGIR a, lors d’un échange avec la presse, le mercredi 11 janvier dernier, annoncé les conditions de sa participation à la concertation politique annoncée se tenir avant les élections de 2023.
Pour François Ndong Obiang, le président de ce parti politique de l’opposition, leur participation à cette rencontre voulue par tous portera exclusivement sur les points liés à l’amélioration des conditions d’organisation des prochaines élections (présidentielle, législative et locale). Surtout que le dispositif électoral actuel comporte de nombreuses lacunes, poursuit le directoire de REAGIR.
Inscrivant leur action dans une dynamique d’unité et de cohésion, François Ndong Obiang et les siens n’ont pas manqué de saluer la mise en place d’une Plateforme Alternance 2023 ( regroupant une quarantaine des partis politiques de l'opposition). Un cadre privilégié de concertations et d’actions en vue d’aborder, dans l’unité les scrutins programmés. REAGIR annonce prendre part à toutes ces élections tout en se préservant de compromissions. Non sans appeler l’ensemble des citoyens à la mobilisation en vue de s’inscrire massivement sur les listes électorales en vue de prendre part à tous les scrutins de l’année.
Du reste, ce parti politique de l’opposition a appelé le pouvoir exécutif à veiller à l’organisation d’élections apaisées et inclusives en favorisant les conditions de retour et la participation des compatriotes résidant ou exilés à l’étranger. Car, poursuit REAGIR, l’intérêt supérieur de la Nation le commande.
Sur un autre chapitre, REAGIR appelle à la libération des personnes injustement incarcérées, en particulier, le président de Dynamique Unitaire, Jean Rémy Yama.
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