L’actuel administrateur directeur général de la société de Lubrifiants, Pinzolub, est au plus mal. L’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) vient de déposer sur la table de Guy Christian Mavioga et celle du ministre du Pétrole, un préavis de grève de cinq jours.
En cause, le non-paiement des salaires des mois de mai et juin de la majorité des employés, l’interdiction d’une partie des employés à se rendre à leur lieu de travail, les prélèvements effectués par la direction générale sur les salaires et les primes des agents, la suppression de l’assurance maladie, des actes de harcèlement sexuel des responsables de l’entreprise en l’encontre du personnel féminin…Autant de griefs qui plombent le fonctionnement de l’entreprise.
Mavioga serait-il sur une chaise éjectable ? Pas de doutes. Pour plusieurs sources au ministère du Pétrole le Dg de Pizolub n’a ni les compétences, ni la carrure pour redresser l’entreprise qui traverse d’énormes difficultés. Ce qui explique l’intervention urgence du ministre du Pétrole, Vincent de Paul Massassa, dans ce dossier brulant.
Lors de la réunion organisée le 05 août dernier avec l’ensemble du conseil d’administration de la boîte à Libreville, le ministre du Pétrole a très clairement relevé la nécessité de trouver des solutions pour sauver cet outil stratégique de la faillite. Sauf que le management actuel de Pizolub plombe toutes perspectives de sorties de crise. Bien que le Président du conseil d’administration (PCA) de la société de production de lubrifiants, Fabien Ombouma, évoque des difficultés liées à la concurrence déloyale du secteur informel, les spécialistes du secteur se demandent comment parvenir à un quelconque résultat face à un charivari interne de ce niveau. Comme quoi les « grands diseurs » ne sont pas souvent « les grands faiseurs ».
(A suivre)
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires