Ils ont été auditionnés tout au long de la journée à la Direction générale des recherches (DGR). Jean Rémy Yama, Ghislain Malanda, Georges Mpaga et Marcel Libama sont passés en tant que plaignants, tour à tour devant les officiers de police judiciaire dans le cadre de la plainte déposée contre Noureddin Bongo Valentin. Les acteurs de la Société civile libre qui ont engagé une action en justice contre le fils du Président de la République pour les faits de corruption, détournements de deniers publics et blanchiment de capitaux, ont apporté plus d’informations à leur dossier d’accusation.
En fin d’après-midi, Jean Rémy Yama en tant que porte-parole du Collectif a indiqué que les auditions qui ont commencé à 10 heures et se sont achevées autour de 17 heures, ont permis de longuement revenir sur les événements de Rio et la situation du Complexe Mayena : « Nous avons demandé aux enquêteurs de mener des investigations, pour savoir par quel mécanisme Noureddin Bongo Valentin aurait pu acquérir ce bâtiment », souligne Yama.
Pas seulement, puisque dans leur plainte, la Société civile libre pointe d’autres affaires dans lesquelles l’actuel Coordinateur des affaires présidentielles serait associé : « Nous sommes également revenus sur l’affaire du Nomad, cet hôtel dont on pense qu’il aurait été construit grâce aux financements de l’Etat, nous avons demandé la liste des actionnaires de cet hôtel. Ensuite, nous avons abordé l’affaire Transbus dans laquelle Noureddin Bongo Valentin serait le principal actionnaire. Cette société a fait l’acquisition de 300 bus, qui serait, à la vérité, un don de l’Etat chinois à celui du Gabon », poursuit Yama. Avant d’ajouter que ladite acquisition est totalement illégale.
Familly Office, Média Volontaire… autant de sociétés qui seraient, d’après la Société civile, des sociétés écrans qui serviraient à des opérations de blanchiment d’argent dans lesquelles le fils du Président de la République serait l’acteur, lance le président de la Dynamique unitaire.
A ceux qui reprochent à la Société civile de faire dans la distraction, Jean Rémy Yama répond en relevant qu’entant que membre de la Société civile, leur rôle est d’abord celui de donner l’alerte et de dénoncer les malversations financières. Les membres de la société civile libre indiquent organiser, aujourd’hui, une conférence de presse
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