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Plainte de la société civile contre Nourredin Bongo : « nous disposons d’éléments à charge… »

IMG Le fils du Président est sommé de justifier l'acquisition de ses biens.

A la faveur d’une conférence de presse, les membres de la société civile libre sont revenus sur le sens de leur plainte contre Nourredin Bongo.

Après avoir été entendus par les services de la Direction générale de recherches suite à leur plainte contre Nourredin Bongo Valentin, les membres de la société civile libre ont organisé, ce vendredi 07 février, une conférence de presse  visant à apporter plus d’éclaircissements sur le contenu des auditions et le sens de leur plainte contre le fils du président Ali Bongo. 

 

 

Occasion pour Jean Rémy Yama, Georges Mgapa, Ghislain Malanda et Marcel Libama  d’indiquer que lesdites auditions ont été l’opportunité pour eux de demander aux officiers de gendarmerie chargés de l’affaire de se pencher sur les dossiers qui impliqueraient fortement Nourredin Bongo Valentin. A savoir ; l’hôtel Nomad, la société Transbus, le complexe hôtelier Mayena, les investigations sur le compte Ecobank de la société Média Volontaire,  le compte de la société Famylli Office, sur les recettes fiscales du Gabon.

 

Les fondements de la plainte

Les membres de la société civile indiquent fonder  leurs accusations sur le principe de l’inversion des charges et des preuves en matière de blanchiment d’argent. « Ce n’est pas aux accusateurs de prouver ce qu’ils disent mais plutôt au mis en cause de justifier l’origine de ses biens. » souligne Yama. Toutefois, poursuit l’enseignant du supérieur, «  nous disposons d’éléments à charge que nous mettrons à la disposition de nos avocats  dans la perspective d’un procès équitable ».

 

 

La société civile note cependant, que deux semaines après leur passage à la DGR, elle n’a à ce jour aucun élément prouvant l’audition du fils du président dans la même unité de gendarmerie. Yama et les siens  s’insurgent en outre contre la décision d’interdiction de sortie du territoire dont ils font l’objet alors que le mis en cause, Nourredin Bongo Valentin «  se pavane comme il veut hors du Gabon (…)  Sauf à nous dire que porter plainte contre Nourredin Bongo constitue une infraction au nouveau Code  pénal » rajoutent-ils.

 

 

Fort de cette injustice, la société civile libre menace comme mesure de rétorsion  de publier très prochainement une liste des personnalités gabonaises qu’ils transmettront aux différentes diasporas afin que les personnalités reçoivent des accueils dignes de leurs rangs.  Attendez y des actes de contestation et d’humiliation contre ces officiels.  Des mesures de rétorsion qui d’après Ghislain Malanda visent à refuser l’arbitraire : «  Nous ne pouvons pas comprendre que dans notre pays nous n’avons même plus le droit de dénoncer et de nous plaindre alors que la corruption dans le pays a atteint un niveau inquiétant ».   Ce qui fait dire à Georges Mpaga que la conséquence de ces détournements est manifeste à travers le retard pris par le Gabon dans la réalisation des grands travaux : « Les chantiers sont nombreux…1500 milliards de Fcfa ont été détournés au cours des deux dernières années d’après les conclusions de la  Cour des comptes. L’épicentre de la corruption c’est la présidence de la République. On ne peut pas continuer à tromper les Gabonais ».

 

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