Présenter le bilan à mi-parcours du plan de régularisation progressive des situations administratives des agents publics, conformément aux recommandations du forum de la Fonction publique, ce fut tout le sens de la présentation faite par le Comité de pilotage. C’était hier mardi, à l'amphithéâtre du ministère de la Fonction Publique.
Le tableau récapitulatif du plan de régularisation des situations des agents publics de l’État se décline de la sorte : Pour le premier trimestre 2021 : Janvier ; recrutements 458, reclassements 586, soit un total de 1044 agents régularisés. En février, 324 recrutements, 67 reclassements, soit un total de 391 et en mars, 293 recrutements, 585 reclassements, soit un total de 878. Ce qui donne un total de 1075 recrutements et 1238 reclassements pour un pourcentage de 46% pour les recrutements et de 56% pour les reclassements.
Plusieurs ministères oubliés
Quant à la répartition par département, c'est le ministère de l’Economie qui s’est taillé la part du lion avec 421 agents régularisés quand la Primature n’a eu qu’une seule situation administrative régularisée. Entre temps, les ministères de l’Agriculture, du Tourisme, de la Culture, de la Communication et les autres administrations ont été quasiment laissés-pour-compte. Une discrimination que dénoncent les syndicats des départements lésés.
C’est le cas de Christian N’nang Nsome. Le président de la Fédération nationale de la Culture et des Arts (FENASYCA) va indiquer : « Aucun secteur n’est là pour accompagner les autres. Je ne vois nulle part le ministère de la Culture. On parle de reclassements, de recrutements, le ministère de la Culture n’est nul part ».
Quant à Joël Ondo Ella, le vice-président du comité de pilotage, « Nous invitons le gouvernement à ce que tout le monde participe à l’effort pour maintenir le climat social apaisé et pour régler ces situations. Des agents publics qui sont en attente et ceux sortants des Ecoles, les recrutements directs, les pensions retraites (…), nous comptons sur la bonne volonté du gouvernement pour que les crises sociales ne reprennent pas ».
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